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Tarn-et-Garonne : à Orgueil, ils fabriquent le meilleur boudin noir de la région

Tarn-et-Garonne : à Orgueil, ils fabriquent le meilleur boudin noir de la région

l’essentiel
La spécialité charcutière de David et Amélie a su séduire les papilles de la Confrérie des Chevaliers du goûte-boudin, lors du concours annuel fin septembre. Une belle reconnaissance pour le couple.

David Hernandez est boucher charcutier. Depuis deux ans et demi, il sillonne les marchés du Tarn-et-Garonne avec sa compagne Amélie Perez. Pas de boutique. Le couple d’Orgueil se déplace à Caussade, Valence d’Agen, Montauban ou encore Castelsarrasin. Tout est local et artisanal. Cette exigence dans la qualité des produits se ressent dans l’assiette. En témoigne le succès auprès de la clientèle de son boudin noir.

Fin septembre, David a donc décidé de se frotter aux meilleurs de cette spécialité charcutière en participant à l’édition 2022 du concours de la Confrérie des Chevaliers du goûte-boudin de Mortagne-au-Perche (Orne). Une compétition mondialement connue et réputée chez les passionnés de traditions culinaires. “C’est un fournisseur qui m’a poussé à m’inscrire. Il était persuadé que mon boudin avait toutes ses chances”, confie le trentenaire.

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Et il avait raison ! Pour sa première participation à un concours, le professionnel tarn-et-garonnais repart avec le “grill d’or”, plus haute distinction régionale décernée, et le 1est prix pour le Sud-Ouest dans la catégorie “préparation de boudin traditionnel”. Une fierté pour David, dans le métier depuis seize ans : “C’est une belle récompense de notre travail. Notre savoir-faire est reconnu par des professionnels.”

Beau et bon

Pour ce concours, le boudin noir de David a fait la différence parmi les 600 échantillons envoyés au jury, en provenance de toute la France, mais aussi d’Allemagne, d’Autriche ou encore du Canada. Le boucher charcutier l’a préparé comme il en a l’habitude, dans la tradition : hachage au couteau, mise en boyau, cuisson lente dans un bouillon pendant quatre heures. “Du sang, du sel, du poivre et rien de plus. Simple mais efficace”, résume-t-il.

Quelque 800 grammes très précisément ont ensuite été mis sous vide puis expédiés direction la Confrérie pour dégustation. L’aspect, la coupe, le goût, le moelleux, la couleur, la cuisson, l’assaisonnement… ont été passés au crible par 150 goûteurs au palais expert en la matière. Avec une note finale de 20,020/20, le boudin noir traditionnel de David a su séduire les papilles du jury. “Ils l’ont trouvé visuellement beau et équilibré en bouche”, précise le lauréat.

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Après cette première consécration, le couple ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. “Cela nous a donné envie de nous lancer dans d’autres concours en charcuterie”, sourit Amélie, qui aide à la fabrication et au conditionnement. Saucisses sèches, saucissons, chorizo, coppa, pâtés… Il y a encore de quoi faire. Les très bons retours de nos clients nous encouragent dans cette voie.” Difficile alors d’imaginer une fin… en eau de boudin.

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