Trois astronautes américains et un cosmonaute russe ont décollé dimanche (3/3) soir de Floride à destination de la Station spatiale internationale (ISS), où ils resteront environ six mois.
Le lancement de la fusée SpaceX Falcon 9 qui les transportait a eu lieu dimanche à 22h53 heure locale depuis le Kennedy Space Center.
Le lancement était initialement prévu samedi (2/3) mais a été reporté de 24 heures en raison de conditions météorologiques défavorables.
La capsule qui transportera l’équipage s’appelle “Endeavour” et est placée au sommet de la fusée. La capsule a été utilisée lors de quatre missions précédentes pilotées par la société d’Elon Musk.
Les quatre passagers sont cette fois membres de Crew-8, la huitième mission de rotation régulière des équipages américains sur l’ISS réalisée par SpaceX pour la NASA.
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Michael Barratt, médecin américain, est le seul astronaute du Crew-8 à avoir visité le laboratoire volant.
Ce voyage sera cependant la première sortie dans l’espace de deux autres Américains – Matthew Dominick et Jeanette Epps – ainsi que du cosmonaute russe Alexander Grebyonkin.
La NASA et l’agence spatiale russe Roscosmos, qui exploitent conjointement l’ISS, ont mis en place un programme d’échange d’astronautes, chacun transportant à tour de rôle des membres d’équipage d’autres pays.
Le programme est resté intact malgré la guerre en Ukraine, et l’ISS constitue désormais l’un des rares domaines de coopération entre Washington et Moscou.
Les membres du Crew-8 rejoindront sept personnes déjà à bord de l’ISS.
Après une période de transfert de plusieurs jours avec quatre membres du Crew-7 – à savoir un citoyen américain, un citoyen danois, un citoyen japonais et un citoyen russe – le Crew 7 reviendra sur Terre dans sa propre capsule Dragon.
Plus de 200 expériences scientifiques devaient être réalisées pendant six mois par Crew-8 dans un laboratoire volant occupé en permanence depuis 23 ans.
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Même si les premières années d’existence de la station ont été consacrées à sa construction, les astronautes peuvent désormais consacrer davantage de temps à la science.
“Beaucoup de choses dont nous rêvions dans le passé deviennent désormais réalité”, a déclaré la semaine dernière le chef de la NASA, Bill Nelson, citant la recherche sur les cellules souches comme exemple de résultats.
Mais l’âge de la station a aussi un inconvénient : la NASA et Roscomos surveillent une “fuite” située à l’extrémité du module russe, et le débit a récemment augmenté, a déclaré la semaine dernière Joel Montalbano, chef de station du programme ISS de la NASA.
Une porte est actuellement fermée en permanence pour isoler la fuite du reste de la station. [my/jm]
2024-03-04 09:38:08
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