« Si je ne contrôle pas mon esprit, il me contrôlera. »

ELiud Kipchoge dégage autour de lui une aura de particularité difficile à saisir. Que ce soit au départ d’un marathon, lors d’une course, en survolant l’asphalte sans effort ou lors de cette conversation dans les locaux de sa pourvoirie du Kurfürstendamm à Berlin, il y a en lui un calme inhérent et une convivialité réservée qui semble inébranlable. Une poignée de main ferme en guise de salutation, un sourire – et puis son regard ne s’éloigne jamais pendant tout l’entretien : le Kényan de 38 ans regarde toujours son interlocuteur dans les yeux. Un coureur doué pour qui courir est plus que du sport. Et qui a récolté de nombreux succès. Kipchoge a célébré jusqu’à présent onze victoires aux Marathon Majors, dont quatre à Londres, et il a récemment remporté le marathon de Berlin pour la cinquième fois. L’été prochain, il souhaite devenir pour la troisième fois champion olympique à Paris.

PAPULE: M. Kipchoge, avec quoi courez-vous : vos jambes, votre corps, votre esprit, votre cœur ?