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Sera-ce le bon moment pour donner les 180 “jambes” ? Par Veronica Rossi – Forum sur la santé mentale

2023-06-18 14:48:02

par Veronica Rossi
De la vie de 12 juin 2023

Pour la troisième fois, l’honorable Debora Serracchiani et Filippo Sensi (Pd) ont déposé le projet de loi «Dispositions sur la santé mentale», destiné à fournir des outils pour la mise en œuvre concrète de la loi 180, l’époque «Loi Basaglia», qui, en 1978, a sanctionné la fermeture des hôpitaux psychiatriques. La norme, proposée par Forum sur la santé mentale – initialement un groupement informel de médecins, opérateurs, personnes expérimentées et citoyennes actives sur le sujet, devenu officiellement une association – avait déjà été présenté en 2017 signé par Nerina Dirindin (Article 1 – Mouvement démocratique et progressiste – Libre et égal ) et Luigi Manconi (Pd) et proposé à nouveau lors de la dernière législature par l’ancienne députée Elena Carnevali (Pd) et par la sénatrice de l’époque Paola Boldrini (Pd).

La Ddl propose la mise en place sur tout le territoire national d’outils adaptés à la prise en charge des personnes atteintes de troubles psychiatriques, renforçant leur rôle en tant que partie active au sein du processus de traitement et de la société dans laquelle elles s’insèrent, comme cela se fait déjà dans certains départements de santé mentale – Dsm en Italie. La loi aurait également pour objet d’appeler les services, les départements, les régions, la justice à surveiller la mise en œuvre des mesures de sécurité, en identifiant concrètement les niveaux d’assistance et les parcours de soins, en prévoyant le fonctionnement des services sur le territoire 24 heures sur 24 et mettant toujours la personne et ses besoins au centre. Les interventions de ce type se placent non seulement dans le sillage de la révolution basaglienne, mais s’inscrivent également dans le cadre des principes du plan d’action sur la santé mentale de l’Organisation mondiale de la santé – OMS, ainsi que de la convention des Nations unies sur les droits des personnes handicapées.

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Selon ses créateurs, le projet de loi serait “dystonique” par rapport à la tendance qui s’est enregistrée dans le domaine de la santé mentale – et de la santé en général – ces dernières années, qui semblerait s’orienter davantage vers la centralisation, l’hospitalisation et la distanciation des gens. « Les « structures résidentielles » sont présentes dans toutes les Régions. Dans certains, peu nombreux, il y a 1 lit pour 10 000 habitants, dans d’autres, il atteint jusqu’à 5 fois plus. Plus de la moitié (jusqu’aux 3⁄4) des ressources régionales en santé mentale sont consommées presque partout. La tendance à recourir au “lit résidentiel” semble s’accroître de façon incontrôlable et réduit irrémédiablement la cohérence et la capacité d’intervention des services locaux», écrivent les représentants du Forum dans une note. « Il faut donc repenser la présence de la coopération sociale, contrainte de s’aplatir sur des politiques régionales malheureuses. La multiplication des lieux ressemblant à des hôpitaux chroniques risque de devenir dominante. Les énormes ressources, passivement dédiées à la « résidentielité », seraient suffisantes pour repenser les différentes formes de vie, d’insertion, de vie sociale. Les projets individuels de réhabilitation, lorsqu’ils sont activés, produisent des résultats aussi évidents qu’inattendus».

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L’association porte également son attention sur les Centres de Santé Mentale – CSM, mal répartis dans le pays. « Dans certaines Régions, du fait des rationalisations et des unifications, les CSM se réduisent encore en nombre, insistant sur des territoires étendus et des populations de plus en plus nombreuses. Ils sont ouverts pour des créneaux horaires limités : à l’exception de certaines réalités régionales de huit à 12 heures par jour pendant cinq jours par semaine. Les interventions de gestion de crise, les soins individuels, le soutien aux familles et au logement, l’insertion sociale, finissent par être insuffisants ou totalement absents. Il y a une réduction fréquente aux seules visites ambulatoires (avec l’utilisation de listes d’attente interminables) en raison des prescriptions pharmacologiques courantes ». Une commission d’enquête parlementaire a également été formée sur le sujet, qui a constaté : « Par conséquent, les types de services sont peu ou pas du tout adaptés aux besoins de la personne, à partir de la volonté d’écoute, il y a un manque de accompagnement intégré avec le social à domicile, intervention d’urgence et de crise 24h/24, médiation familiale en situation d’urgence ».

Le point central du projet de loi est également la réglementation des traitements de santé obligatoires – Tso. Selon les promoteurs de la loi, cet instrument aurait été mal interprété dans sa mise en œuvre et traduit en pratiques violentes, s’éloignant de l’idée avec laquelle cette disposition est née : cela n’aurait pas dû être une oppression, mais plutôt une étreinte bienveillante qui passe par la confrontation et la médiation. “Nous sommes tous conscients, mais nous ne nous lasserons pas de le répéter, que cette fois aussi, et avec ce gouvernement ensuite, ce projet de loi ne sortira pas du dépôt pour au moins être discuté en classe”, écrivent le président et le secrétaire de la Forum sur la santé mentale, les psychiatres Carla Ferrari Aggradi et Peppe dell’Acqua. “Il est facile de prédire que cela se produira et vous vous demanderez tous : pourquoi le remettre en jeu ? La réponse est aussi simple que puérile et optimiste. Nous pensons, comme beaucoup l’ont dit jusqu’à présent, qu’il s’agit d’un bon document et que, malgré les cinq années qui se sont écoulées, il parvient toujours à aller de l’avant. Et donc nous osons penser qu’il pourrait devenir une sorte de manifeste qui nous engage tous à reconsidérer ce que la “révolution” peut produire de plus. Le projet de loi apparaît alors, selon beaucoup, comme un manuel de bonnes pratiques, une sorte de vade-mecum pour ceux qui s’apprêtent à exercer le métier de soignant».

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