Sensibilisation au cancer du sein : le service de médecine ambulatoire s’investit à Flers

Pour sensibiliser au cancer, c’est toi, le rose se décline partout en ce mois d’octobre. Au centre hospitalier Jacques-Monod de Flers (Orne) aussi, l’opération annuelle fait son retour après une mise en sommeil pendant la crise sanitaire.

« Cette année, le service de médecine ambulatoire, où se passent les séances de chimiothérapie, s’investit à mes côtés », témoigne Henintsoa Macé, du centre de coordination en cancérologie de l’Orne, avant de poursuivre : « à Flers, les groupes de paroles autour du cancer au féminin manquent vraiment, alors nous tenions à faire quelque chose ».

Témoignages et conseils

Pour la première fois, deux journées de sensibilisation sont organisées à destination du grand public. La première, ce jeudi 12 octobre 2023se tient dans le hall de l’entrée principale de l’hôpital, de 10 h à 16 h.

Durant cette journée, la Ligue contre le cancer sera présente et apprendra les gestes de l’autopalpation du sein à l’aide d’un buste.

De leur côté, des représentants de Agglomération de Flers proposeront un jeu sur les idées reçues autour du cancer au féminin. Deux temps forts animeront cette première journée.

À 10 h, rendez-vous dans le hall pour une séquence témoignages entre des femmes atteintes ou en rémission de la maladie, parmi elles une cadre de l’hôpital flérien. À 14 h, un atelier et des conseils seront donnés par Sophie, socio-esthéticienne à Flers, « pour apprendre à garder sa féminité malgré la maladie ».

Un dépistage au niveau régional

C’est en dehors de ses murs que l’équipe de l’hôpital invite ensuite les Flériennes à se sensibiliser. Samedi 14 octobre, le stand rose investira la galerie du centre commercial E.Leclerc de Flers, de 10 h à 18 h. La Ligue contre le cancer 61 et les membres du service de la médecine ambulatoire seront présentes pour parler des gestes essentiels du quotidien, comme l’autopalpation.

Deux jours précieux lorsque l’on sait que repéré précocement, le cancer du sein peut être guéri dans 9 cas sur 10.

« Son dépistage est coordonné au niveau régional, grâce à un courrier envoyé tous les deux ans aux femmes, entre 50 et 74 ans, pour prendre rendez-vous afin de réaliser une mammographie », rappelle Henintsoa Macé. Il ne reste plus qu’à aller à la rencontre de ces professionnelles de santé, vous aussi habillées de rose.

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