Les tops
Thomas Fortunel : dans un match qui a fait la part (trop) belle au jeu au pied, l’ouvreur du FCG aura été au centre des débats, et de la stratégie de jeu son équipe. Sa partition d’ouvreur aura été sans faute de goût. Et celle de buteur, sans accroc face aux perches (5/5 pénalités).
Marko Gazzotti : pour sa première titularisation en professionnel, le jeune n°8 de 18 ans n’a pas été intimidé, s’envoyant sans compter en défense, à l’image de ce ballon gratté à l’entrée de ses 22 mètres (62e). Lancé par ses partenaires près de l’en-but columérin (38e et 64e), il a aussi tout près de marquer un essai.
Thomas Lainault : conforté dans son nouveau rôle de poutre du pack alpin, le 2e ligne a livré 80 minutes pleines, notamment en défense, où son abattage est conséquent. Il a aussi placé un contre en touche (51e) à un moment où son équipe accusait sept points de retard et avait besoin d’air.
Luka Goginava : très souvent pensionnaire de la rubrique “flops”, le pilier gauche géorgien a livré ce vendredi une meilleure prestation. Sa tenue en mêlée n’a pas été prise en défaut. Et ses demis de mêlée n’ont pas hésité à l’utiliser en rampe de lancement, pour casser les premiers plaquages.
Lucas Dupont : l’ailier isérois, de retour à la compétition après une blessure au genou, a vite retrouvé ses repères : des plaquages opportuns en phases défensives et un sens du timing sous les ballons aériens. Son punch aurait pu aider son équipe à faire la différence en fin de match…
Les flops
Le jeu au pied des Grenoblois : combien de jeux au pied dans ce match, où les prises de risque ont été limitées au strict minima ? Beaucoup trop. Et surtout, trop de jeu au pied qui ont rendu la balle aux Columérins, sans vraiment les gêner ou les mettre sous pression. Dans le dernier quart d’heure, avec un point de retard (18-19), le scénario du match aurait commandé de… jouer un peu plus.
Bautista Ezcurra : très souvent sollicité quand les Grenoblois ont eu le ballon, en premier centre, l’Argentin a tenté de défier la ligne adverse, mais rarement avec succès. Il est de plus en plus surveillé par les adversaires du FCG. Et comme il manquait un peu de rythme… il n’a pas fait de différence.
C’est-à-dire Églaine : entré en jeu à vingt minutes de la fin, il a bien calé la mêlée du FCG. Mais il “dégueule” un ballon à cinq mètres de l’en-but sur la seule vraie attaque grenobloise de la 2e période (64e). Celle qui aurait pu leur permettre de repasser devant au score.
Le manque d’ambition du jeu grenoblois : plus qu’un individu, c’est le jeu minimaliste du FCG qui peut être blâmable dans ce match. Face à des Columérins fébriles et qui vivaient dans la hantise d’une troisième défaite à domicile, les Rouge et Bleu auraient sans doute raflé la mise, en entreprenant davantage, notamment après le repos. Et leur point de bonus se serait alors transformé, sans doute, en quatre points de la victoire.
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