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Réforme de l’arbitrage en Belgique : de nouveaux défis à relever

Réforme de l’arbitrage en Belgique : de nouveaux défis à relever

Il ne suffisait pas d’un jeu de chaises musicales à certains postes du département arbitrage de l’Union belge (le président Herbert Fandel et le manager du VAR Fredy Fautrel remplacés respectivement par Peter Willems et le Néerlandais Kevin Blom, le directeur technique Bertrand Layec non reconduit en fin de saison) pour redorer le blason d’une corporation qui n’est pas ressortie grandie des différents soubresauts devant la CBAS.

Nommé le 21 février dernier à la tête du département avec le soutien en coulisses des clubs professionnels, Peter Willems, ex-directeur d’OHL et ancien candidat au poste de CEO de l’Union belge, a été chargé de remettre de l’ordre et pas seulement à long terme. Nous sommes en mars. La dernière ligne droite du championnat est à nos portes. Une erreur peut faire la différence entre le titre et la deuxième place. Entre le football européen et une année à la maison. Entre la promotion et la relégation. Avec un impact inévitable sur les finances des clubs.

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À court terme, les premiers changements seront déjà visibles lors des playoffs. Désormais, la VAR sera composée d’une équipe permanente, avec un arbitre vidéo en permanence qui travaillera avec le même assistant VAR (A-VAR) et le même opérateur de relecture (RO). L’A-VAR doit constamment regarder les images en direct. L’opérateur de relecture – qui est souvent aussi un arbitre dans les divisions inférieures – doit sélectionner et montrer les meilleures séquences dès que possible pour effectuer un contrôle rapide. L’arbitre vidéo est le chef du trio.

En travaillant avec une équipe bien établie, le département des arbitres espère rendre l’interaction dans le centre VAR plus fluide et promouvoir la confiance entre les différents arbitres vidéo. Si des erreurs individuelles sont commises, l’accent sera mis sur la performance de l’équipe plutôt que sur l’individu qui a commis l’erreur.

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L’objectif est également de jumeler autant que possible les équipes VAR avec une équipe d’arbitres permanents sur le terrain. Dans la pratique, cela ne sera certainement pas toujours possible – le nombre d’arbitres est trop faible pour cela – mais le département des arbitres souhaite utiliser le plus grand nombre possible d’équipes d’arbitres jumelées, en particulier pour les matches de haut niveau. Tout au long de la saison régulière, ce n’est pas toujours facile car les meilleurs arbitres, qui sifflent également des matches internationaux, obtiennent plus de matches (de haut niveau) que les autres. En avril et en mai, les arbitres belges peuvent à peine siffler les matches européens.

À plus long terme, le département des arbitres s’oriente vers une réforme plus fondamentale de l’arbitrage. L’une des pistes de réflexion consiste à mettre davantage l’accent sur la formation spécifique des VAR. L’intention est de moins dépendre des arbitres qui préfèrent être ou sont meilleurs sur le terrain, en formant eux-mêmes des spécialistes de la VAR.

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