Football NOS•aujourd’hui, 08:49
Aaron Golub
suit le PSV au nom de NOS Sport
Aaron Golub
suit le PSV au nom de NOS Sport
Il ne faut pas longtemps avant d’entrer dans Spakenburg et vous remarquez : c’est le jour que tous les habitants du village de pêcheurs attendaient.
Le long de la route, un panneau électronique clignote avec le texte : ‘Spakenburg, bonne chance !’ Vous pouvez voir de tout : un match important et historique va être joué ici.
La salle de sport De Stormvogel a été transformée en lieu de fête. Un drapeau bleu est prêt à chaque endroit dans les tribunes. Et l’entraîneur de Spakenburg, Chris de Graaf, peut encore entrer dans le bâtiment avec ses joueurs à ce moment-là. Un vrai calme avant la tempête.
Spakenburg devient bleu
Car un peu plus tard dans la journée une file d’attente se développe prudemment devant le stand de frites de Drenthe. Les écharpes bleues et blanches se vendent à un rythme effréné aux fans qui commencent à affluer.
Le visage de De Graaf peut être vu à presque tous les niveaux sur le terrain. De la méga bannière sur le côté long aux drapeaux suspendus au tracteur DJ. Le coach de réussite est partout.
Chaque coin grouille de monde, les stands sont bondés. Il devient vite évident que le Sportpark De Westmaat n’a pas été construit pour un public aussi large.
Quinze minutes avant le match, l’agitation est visible dans toutes sortes de salles de conférence sur le site, mais aussi dans la salle de presse où ils manquent de places. “Nous n’avons pas du tout l’habitude, nous ne sommes qu’un club amateur, n’est-ce pas ?”, lance une hôtesse enjouée.
Festivalsfer
Lorsque le terrain est dégagé après toutes les festivités, c’est l’heure du coup d’envoi. L’atmosphère du festival est temporairement remplacée par des chansons et des slogans de football. A chaque balle qui peut être mise sous pression, le public de Spakenburg crie son attaquant “Blues”. On a l’impression que les supporters eux-mêmes feraient pression sur le ballon s’ils le pouvaient.
De toute façon, ça ne dépend pas d’eux. Alors même que le match touche à sa fin, un ouragan de bruit continue de résonner. L’entraîneur du PSV Ruud van Nistelrooij ne semble pas à l’aise avec l’avance 2-1, qui sera finalement gagnée.
Il a l’air émotif et cela reste clairement visible après le match. La raison en est l’enterrement du secrétaire de presse du PSV Thijs Slegers, un jour plus tôt. “C’était double d’être ici aujourd’hui”, déclare un Van Nistelrooij excité.
“Avec un tracteur avec de la grosse boxe, de la musique de fête et des gens qui se bousculent. Derrière moi, il y avait des gens qui m’ont grondé tout au long du match, mais rien de tout cela ne m’a dérangé. J’essayais d’atteindre la finale, avec Thijs dans ma poche.”
En fait, vous pouvez presque certainement dire que vous ne reverrez plus cela.
Chez le capitaine de Spakenburg Floris van der Linden, le sentiment de fierté l’emporte ensuite. “Après la fin et pendant le tour d’honneur, vous vous en rendez compte. Qui sait, cela ne se reproduira plus jamais. En fait, vous pouvez presque certainement dire que vous ne vivrez plus cela.”
Puis l’attaquant, au milieu d’une horde de journalistes et de footballeurs, tombe sur Joey Veerman. « Joey, as-tu une autre chemise ?
Chemise Teze
“J’ai déjà tout donné, désolé”, déclare le milieu de terrain du PSV. Quelques instants plus tard, il rencontre encore Van der Linden avec une chemise des habitants d’Eindhoven. Numéro 3, Jordan Teze. “Je n’avais pas encore ça !”, s’amuse l’attaquant de deux mètres.
Veerman: “Je n’ai jamais connu cette ambiance avec des amateurs sur le terrain moi-même. Plus de côté, dans notre club local à Volendam. C’était aussi très agréable à l’époque.”
Par exemple, la rencontre entre le PSV et Spakenburg a un résultat que les deux parties peuvent signer. L’un avec une place en finale de coupe, l’autre pour le conte de fées qui s’est terminé par une fête de football inoubliable.