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Quatre nouveaux traitements de fertilité radicaux à quelques années des cliniques | Recherche médicale

Quatre nouveaux traitements de fertilité radicaux à quelques années des cliniques |  Recherche médicale

L’organisme de surveillance de la fertilité fait pression pour la plus grande refonte des lois sur la fertilité en 30 ans et discute de la manière de «faire évoluer» toute nouvelle loi sur la fertilité pour s’assurer qu’elle peut faire face aux avancées scientifiques radicales actuelles et futures.

Voici quatre des nouveaux traitements de reproduction qui, selon les scientifiques, pourraient être à quelques années de la clinique.

Œufs et sperme cultivés en laboratoire

Les scientifiques font des progrès significatifs dans la capacité de faire pousser des ovules et du sperme en laboratoire. Le but ultime est de prendre des cellules cutanées adultes, de les transformer en « cellules souches pluripotentes induites » qui ont la capacité de se transformer en d’autres types de cellules, puis, à l’aide d’un cocktail de produits chimiques, d’amadouer ces cellules le long de la voie de développement pour devenir des œufs ou spermatozoïdes.

Cela peut sembler biologiquement improbable, mais les scientifiques ont déjà réussi l’exploit chez la souris, produisant des chiots en bonne santé. En théorie, une cellule cutanée féminine pourrait être utilisée pour produire un spermatozoïde et vice versa, ce qui serait révolutionnaire.

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Traduire ce travail dans les cellules humaines n’est pas simple. Il reste encore de grands obstacles scientifiques à surmonter, et démontrer la sécurité serait un long processus. Mais on est de plus en plus convaincu que cela finira par être possible et il existe déjà des entreprises, telles que Conception basée aux États-Unisvisant à apporter les avancées les plus récentes à la clinique.

Édition du génome humain

L’édition du génome est une méthode permettant d’apporter des modifications spécifiques à l’ADN d’une cellule ou d’un organisme. La thérapie génique, où de nouveaux gènes sont ajoutés ou des gènes défectueux désactivés dans des cellules spécifiques, est déjà utilisée en médecine pour traiter les maladies génétiques.

La modification de l’ADN d’un embryon va encore plus loin car les modifications génétiques se produiraient dans chaque cellule du corps, ce qui signifie que les modifications seraient transmises aux générations suivantes. La technique pourrait permettre aux gens d’éviter de transmettre des maladies héréditaires.

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Cependant, dans de nombreux cas, le dépistage préimplantatoire des embryons peut atteindre cet objectif et la recherche a montré que les outils d’édition de gènes risque de produire des changements « hors cible ». Il y aura donc une barre très haute pour démontrer que la technologie est suffisamment sûre pour être médicalement justifiée.

FIV bébé à trois

Le dernier grand amendement à la loi britannique sur la fertilité est intervenu en 2015 lorsque les députés ont voté pour un amendement autorisant une technique appelée transfert mitochondrial, conçue pour éliminer certaines maladies génétiques incurables. La technique consiste à échanger l’ADN mitochondrial de l’œuf (une infime fraction de l’ADN total, qui se trouve à l’extérieur du noyau de l’œuf) avec celui d’un donneur sain.

À l’heure actuelle, seules deux techniques spécifiques sont autorisées, mais de nombreuses personnes souhaiteraient que la loi soit assouplie afin que de nouvelles techniques ayant le même objectif puissent être autorisées.

Il est possible qu’à l’avenir la technique puisse avoir des applications plus larges, par exemple si des mitochondries défectueuses étaient identifiées comme une cause d’infertilité.

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Embryons synthétiques

Les lois britanniques sur la fertilité réglementent l’utilisation des embryons dans la recherche et imposent une limite de 14 jours à la durée de développement des embryons pouvant être cultivés en laboratoire. Cependant, la HFEA n’a aucune compétence sur les embryons dits synthétiques.

Ce mois-ci, deux équipes des scientifiques rapportent avoir créé ces structures ressemblant à des embryons, dotées d’un cœur battant et d’un cerveau primitif, à partir de cellules de souris. Les embryons synthétiques ressemblent essentiellement aux «vrais» embryons mais ne nécessitent pas d’ovule ou de sperme pour être produits. Les mêmes scientifiques tentent de reproduire le travail dans les cellules humaines, et certains pensent que de nouvelles directives juridiques sont nécessaires.

Par ailleurs, de nombreux scientifiques aimeraient voir la «règle des 14 jours» assouplie pour leur permettre de mieux comprendre le développement humain, y compris pourquoi de nombreuses grossesses échouent à un stade précoce.

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