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Présidentielle américaine 2024 : Donald Trump, Nikki Haley et Ron DeSantis en compétition lors des primaires de l’Iowa

Présidentielle américaine 2024 : Donald Trump, Nikki Haley et Ron DeSantis en compétition lors des primaires de l’Iowa
Donald Trump écrasera-t-il la course à la candidature républicaine pour la présidentielle américaine dès le départ ? Ou ses rivaux Nikki Haley et Ron DeSantis créeront-ils la surprise ? La réponse sera donnée dans dix jours dans l’Iowa, l’Etat qui lance depuis 1972 le grand bal des primaires.

L’ancien président, qui a été inculpé au pénal quatre fois, fait face au jugement des électeurs pour la première fois depuis qu’il a quitté la Maison Blanche dans un chaos en 2021.

Le milliardaire et ses rivaux visent à déloger le président démocrate Joe Biden du 1600 Pennsylvania Avenue à Washington.

“Tant qu’il sera à la Maison Blanche, le rêve américain sera mort”, déclare Donald Trump lors de ses meetings, promettant de rendre au pays “sa grandeur”, comme en 2016.

Malgré les inquiétudes de ses opposants concernant le danger qu’il représente pour la démocratie – notamment ses commentaires sur les migrants qui “empoisonnent le sang” des Etats-Unis – il conserve une avance considérable dans les sondages, crédité de 60% des voix face à ses adversaires républicains.

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Donald Trump s’appuie sur une base encore très fidèle, qui balaye d’un revers de main ses frasques et ses ennuis judiciaires. Il peut aussi compter sur une armée de bénévoles qui ratisse depuis des mois les moindres recoins de l’Iowa, distribuant des pamphlets, des pancartes et ses célèbres casquettes rouges.

Cependant, il reste à voir si cela sera suffisant pour l’emporter le 15 janvier. Le verdict tombera à partir de 19h locales, lorsque les électeurs se réuniront dans les écoles, bibliothèques et casernes de pompiers de l’Iowa pour désigner leur candidat à bulletin secret.

Ce soir-là, six autres républicains seront en lice, mais seuls deux semblent avoir une réelle chance.

D’un côté, l’ancienne ambassadrice à l’ONU sous l’administration Trump, Nikki Haley, est la seule femme dans la course et l’une des rares candidates à vouloir soutenir l’Ukraine financièrement et militairement.

De l’autre côté, le gouverneur de Floride Ron DeSantis, un conservateur aux positions choc sur l’immigration ou l’avortement.

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Ces deux candidats plafonnent chacun autour de 11 ou 12% dans les sondages. Cependant, les observateurs n’écartent pas la possibilité que l’un ou l’autre crée la surprise et grignote une partie de l’avance de Donald Trump.

Si Donald Trump n’obtient pas la victoire écrasante qui lui est prédite dans l’Iowa, cela pourrait le rendre bien plus vulnérable pour le reste de la course.

Ensuite, le ballet très orchestré des primaires mènera les candidats dans le New Hampshire, avant le Nevada et la Caroline du Sud en février, et tour à tour, les 50 Etats de l’Union voteront jusqu’en juin afin d’allouer leur quota de délégués aux candidats en vue de la convention nationale, en juillet, qui investira officiellement le candidat républicain à la présidentielle.

Pour Donald Trump, la priorité est de s’assurer de sa victoire avant que ne commencent ses procès, certains devant débuter en mars.

Du côté des démocrates, le président sortant Joe Biden, 81 ans, devrait être désigné en août comme leur candidat, malgré les critiques répétées sur son âge. Néanmoins, l’élu du Minnesota Dean Phillips et l’auteure à succès Marianne Williamson sont en lice pour le détrôner, sans que leurs chances ne semblent réalistes.

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