«Dans les années qui ont suivi la guerre, les enfants devaient se taire. On ne leur parlait que pour leur apprendre à obéir. Dans ce désert affectif, la plupart des enfants se sont éteints. Quelques-uns ont affronté cette situation et sont devenus de petites brutes. J’ai fait partie de ceux qui ont réussi à s’évader en découvrant les mondes animaux.» Boris Cyrulnik, neuropsychiatre et défenseur de la résilience, n’a pas eu une enfance heureuse. Ses parents, des Juifs d’origine ukrainienne et polonaise, sont morts en déportation pendant la Seconde Guerre mondiale et dès l’âge de 5 ans en 1942, le jeune Boris a connu le «quotidien glacial» des pensionnats.
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