Plus près, le vaccin développé par GSK a reçu un avis positif de l’Agence européenne des médicaments (EMA). Il s’agit d’un vaccin contre la bronchiolite, une maladie qui est responsable de dizaines de milliers de décès chaque année dans le monde.
Le 3 mai dernier, les États-Unis ont approuvé le premier vaccin contre le virus respiratoire syncytial (VRS), responsable de la bronchiolite. Baptisé Arexvy, il a été développé par le laboratoire britannique GSK, et son approbation concerne les adultes de plus de 60 ans. Peter Marks, un responsable de la FDA, a qualifié cette décision de “succès important en matière de santé publique pour prévenir une maladie qui peut être mortelle”.
Le VRS est extrêmement contagieux et peut provoquer des bronchiolites chez les jeunes enfants, ainsi que des infections respiratoires chez les adultes et les personnes âgées. Selon les autorités sanitaires américaines, entre 6 000 et 10 000 personnes de plus de 65 ans meurent chaque année aux États-Unis des suites de cette maladie, et entre 60 000 et 160 000 hospitalisations sont recensées.
Le vaccin de GSK a été testé sur 25 000 personnes, et le laboratoire avance qu’il est efficace à 83% pour prévenir les infections des voies respiratoires inférieures. Les effets secondaires les plus courants sont la fatigue, les douleurs musculaires et les maux de tête. Toutefois, un participant à une petite étude a développé le syndrome de Guillain-Barré, une maladie neurologique rare, neuf jours après avoir reçu le vaccin. La FDA a demandé à GSK de poursuivre ses études pour surveiller ce risque.
Différents laboratoires, tels que Pfizer et Moderna, travaillent également sur des vaccins contre le VRS. Pfizer a annoncé attendre une approbation de la FDA dans le courant du mois.
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