«Ne soyons pas pressés, mais ne perdons pas de temps.» C’est par cette déclaration simple et anxieuse, empruntée au Prix Nobel de littérature portugais José Saramago, que son compatriote Luis Montenegro a conclu jeudi son premier discours parlementaire en tant que premier ministre. Le dirigeant social-démocrate, vainqueur de justesse des législatives du 10 mars dernier, a vu son programme approuvé par les députés ce vendredi. Deux motions de rejet, déposées par le Bloc de gauche et le Parti communiste, ont été écartées grâce à l’abstention des socialistes.
Le successeur d’Antonio Costa, poids lourd du PS qui était au pouvoir depuis 2015, a désormais les coudées franches. Mais pour combien de temps? Avec 80 députés acquis à sa cause, seulement deux de plus que le PS, et tandis que l’extrême droite a quadruplé son nombre de sièges au parlement (50) dans le sillage de la météorite Chega («Ça suffit»), Luis Montenegro sait que son gouvernement minoritaire est déjà en sursis. Alors, entre la patience et l’urgence, l’équilibriste contraint a tranché en annonçant neuf mesures qu’il promet d’instaurer dans les plus brefs délais.
Cet article vous intéresse?
Pour profiter pleinement de nos contenus, abonnez-vous! Jusqu’au 30 Avril, profitez de près de 15% de rabais sur l’offre annuelle!
CONSULTER LES OFFRES
Les bonnes raisons de s’abonner au Temps:
- Accès illimité à tous les contenus disponibles sur le site web.
- Accès illimité à tous les contenus disponibles sur l’application mobile
- Forfait de partage de 5 articles par mois
- Consultation de la version digitale du journal dès 22h la veille
- Accès aux suppléments et à T, le magazine du Temps, au format e-paper
- Accès à un ensemble d’avantages exclusifs réservés aux abonnés
Déjà abonné(e) ?
Se connecter
