Selon la Fanc, l’organisme de surveillance qui supervise la sûreté nucléaire, il n’est pas de bonne administration d’attendre avec le démantèlement de Doel 3, le réacteur nucléaire qui sera mis hors service dans une semaine. C’est remarquable, car la ministre fédérale compétente, Annelies Verlinden, a déclaré jeudi en jusqu’au point au contraire : selon elle, la Fanc pensait qu’il était « théoriquement possible » de reporter les travaux préparatoires qui mettraient définitivement hors service le réacteur. Verlinden (CD&V), peut-être encouragé par son président Sammy Mahdi, avait demandé une réponse définitive à la Fanc et était à l’époque le seul à disposer déjà du rapport de la Fanc.
Cela soulève de sérieuses questions : la ministre n’avait-elle pas encore lu attentivement le rapport ou donnait-elle délibérément une version colorée de son contenu ? Dans le premier cas, la question est de savoir pourquoi elle est sur …