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Pourquoi le chef d’une entreprise chimique s’inquiète du comportement des conducteurs de chariots élévateurs

Pourquoi le chef d’une entreprise chimique s’inquiète du comportement des conducteurs de chariots élévateurs

Contacter les travailleurs et leur rappeler que tout le monde dans l’entreprise veut qu’ils rentrent chez eux sains et saufs est le type de le renforcement positif devient plus couramment appliqué sur les lieux de travail. On pourrait penser que dans une entreprise comme BASF, les produits chimiques seraient le principal danger à craindre, mais Cammaert dit que ce n’est pas le cas.

“Croyez-le ou non, notre plus grand danger, ce sont les chariots élévateurs”, déclare Cammaert, qui se souvient d’un grave quasi-accident survenu plus tôt cette année impliquant un camion de transport qui s’éloignait d’un quai de chargement alors qu’un opérateur de chariot élévateur y conduisait encore. Cammaert dit que l’opérateur du chariot élévateur s’est arrêté juste à temps mais a failli quitter le quai, et ce n’est qu’un seul incident sur lequel Cammaert s’est concentré sur l’amélioration du comportement des conducteurs de chariots élévateurs.

« Les gens ont tendance à se précipiter maintenant », explique Cammaert, qui affirme que la vitesse et la motivation à expédier le produit à la porte peuvent obscurcir la vision de l’entreprise, qui privilégie la sécurité. “Mon travail consiste à donner un coup de main, à influencer le changement et à changer l’état d’esprit de nos sites selon lesquels la production, même si elle paie les factures, n’est pas reine. La sécurité est notre valeur fondamentale et cela doit être au premier plan de l’esprit de chacun à tout moment.

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Faire passer la sécurité avant la production peut parfois conduire à un recul de la part des responsables d’autres départements. “Chaque jour en fait, littéralement face à deux situations au moment où nous parlons”, rit Cammaert, alors qu’il réfléchit à un autre incident impliquant des opérateurs de chariots élévateurs et des exigences de masquage dans un environnement syndiqué. Cammaert dit que les gestionnaires, en particulier ceux qui arrivent au Canada en provenance d’un autre pays, ont souvent besoin d’une formation sur les meilleures pratiques de sécurité.

Mais comment changer la façon dont quelqu’un pense ? Cammaert dit que c’est l’un de ses plus grands défis et qu’il s’y attaque en encourageant une culture de renforcement positif qui commence au sommet et se répercute de l’encadrement intermédiaire jusqu’aux travailleurs de première ligne. « De nombreuses statistiques et de nombreuses sciences du comportement nous indiquent que les comportements changeront avec le temps. Mais cela prend du temps, ce n’est pas un interrupteur », explique Cammaert.

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