Deux nouveaux naufrages ont été signalés dans la mer Méditerranée, entraînant la mort de vingt-sept personnes et la disparition de plusieurs autres. Malgré les efforts continus des organisations humanitaires pour sauver les vies des migrants qui tentent de traverser la mer, les risques et les périls liés à cette traversée demeurent élevés. Ces tragédies sont une nouvelle ligne sombre dans l’histoire des migrations en Méditerranée et soulignent l’urgence de mettre en place des politiques efficaces pour lutter contre cette catastrophe humanitaire. Dans cet article, nous explorerons les causes profondes des naufrages récents, les efforts en cours pour sauver davantage de vies et les perspectives futures pour lutter contre cette crise humanitaire.
Deux naufrages ont causé la mort ou la disparition de 27 migrants originaires d’Afrique subsaharienne, au large de la Tunisie les 7 et 8 avril derniers. Depuis début mars, plus d’une centaine de morts ou de disparus ont été recensés lors de plusieurs naufrages, également au large de la Tunisie. Les accidents sont survenus alors que les départs de migrants clandestins se sont intensifiés ces derniers mois. Les chiffres de 2023 sont en très forte hausse, avec 14 406 personnes secourues ou interceptées, selon la garde nationale. Le président tunisien Kaïs Saïed a vivement critiqué l’immigration clandestine en février dernier, accentuant la campagne contre les clandestins et entraînant la perte de logement et d’emploi pour de nombreux ressortissants africains en situation irrégulière. Ces derniers cherchent souvent à rejoindre l’Europe en passant par l’Italie après avoir rejoint la Tunisie.
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