Nouvelles de l’ONS•aujourd’hui, 04:13
Le Centre d’évaluation des soins (CIZ) commet plus souvent d’erreurs lors du traitement des demandes de soins de longue durée qu’il ne le révèle lui-même. La plateforme Investico en fait état sur la base des recherches qu’elle a menées avec fidélitéle Groene Amsterdammer et le programme radio Argos.
Chaque année, la CIZ évalue 140 000 demandes de soins de personnes atteintes d’une maladie chronique ou d’un handicap pour le compte du ministère de la Santé, du Bien-être et des Sports. Selon les journalistes d’investigation, des documents internes montrent qu’au cours du premier semestre de cette année, des décisions ont été prises dans 7000 cas sur la base de “recherches incomplètes ou incorrectes”.
La CIZ elle-même parle d’un taux de réussite de 98 dans les rapports annuels officiels, mais selon les chercheurs, la catégorie “recherche incomplète ou incorrecte” n’est pas incluse. Dans une réponse, un porte-parole de la CIZ admet aux journalistes qu’il y a plus d’erreurs commises que rapportées.
Pas d’autre enquête
On ne sait pas combien de personnes se sont vu refuser les soins nécessaires à cause des erreurs, ou vice versa : combien de personnes ont reçu des soins à tort. Le CIZ, aux prises avec un manque de personnel, n’instruit pas plus avant les dossiers et les demandeurs de soins concernés ne sont pas informés des erreurs d’évaluation.
Les budgets promis par la CIZ varient de 20 000 à plus de 100 000 euros par an et s’appliquent souvent pour le reste de la vie d’une personne. En 2021, les soins de longue durée coûteront au gouvernement national environ 27 milliards d’euros.