Nouvelles de l’ONS•hier, 21:08
Le nettoyage des oiseaux sauvages morts de la grippe aviaire est désormais organisé par région. La ministre de l’Adema (Agriculture, Nature et Qualité des aliments) a proposé aujourd’hui une directive pour coordonner le déblaiement des oiseaux dans, par exemple, les prairies et les étangs. Selon les organisations de protection de la nature, la directive ne va pas assez loin et davantage de mesures doivent être prises.
Les cadavres d’oiseaux sauvages atteints de grippe aviaire peuvent être une source d’infection pour d’autres oiseaux sauvages, pour d’autres animaux et aussi pour l’homme. Surtout dans les endroits où les oiseaux, les animaux et les personnes entrent en contact les uns avec les autres, il est important que les carcasses soient soigneusement nettoyées, explique le ministère. “Pour le moment, il n’est pas toujours clair qui est responsable de cela”, écrit le ministre Adema. “À mon avis, il est important qu’il y ait une coordination régionale, comme c’est le cas en Fryslân.”
La région de sécurité de Fryslân dispose déjà d’une méthode de travail qui précise qui est responsable de l’élimination des carcasses et comment cela doit être fait. Le ministère a en partie fondé la directive nationale sur ce point.
Application grippe aviaire
Par exemple, il y aura une application et un numéro de téléphone national pour signaler les oiseaux sauvages morts. Une application frisonne sur la grippe aviaire, dans laquelle des rapports sont déjà en cours, sera disponible dans tout le pays au début de l’année prochaine.
Un groupe de travail national composé d’experts sera également mis en place pour faciliter la coordination régionale de l’enlèvement des oiseaux sauvages morts. Selon la ligne directrice, il devrait être clair qui assume la responsabilité dans quelle région.
“Cette direction ne doit pas toujours appartenir à une région de sécurité, les provinces ou les municipalités peuvent également prendre en charge la direction”, a déclaré le ministère. Partout, il doit y avoir de la place pour des accords locaux, par exemple pour ne pas éliminer les carcasses dans les réserves naturelles où cela n’est pas possible ou où les animaux seraient trop dérangés.
‘Rendez-vous vous-même au point de collecte avec un sac poubelle’
Il n’y aura aucune obligation légale pour les propriétaires de sites de nettoyer les carcasses. Des organisations d’aide à la nature et aux animaux avaient plaidé en sa faveur. Ils considèrent les orientations présentées aujourd’hui comme “un pas dans la bonne direction”, mais ils ne pensent pas que l’approche va assez loin.
“Le ministère confie la responsabilité sur une base volontaire aux propriétaires des terres où un animal atteint de la grippe aviaire se retrouve, c’est-à-dire les provinces, les municipalités, les organisations de protection de la nature, les offices des eaux, les agriculteurs et même les particuliers qui doivent eux-mêmes amener un oiseau infecté à une collecte. point avec un sac poubelle s’ils en ont envie », déclarent DierenLot et Wildopvang.nl dans une réponse.
Les deux organisations d’aide aux animaux souhaitent également un soutien financier du gouvernement. Ils écrivent qu’en pratique ils sont le premier point de contact pour les citoyens qui trouvent des oiseaux sauvages morts et qu’ils collectent souvent les carcasses. Ils traitent également les oiseaux vivants atteints de la grippe aviaire.