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Planification successorale et patrimoniale – Les six réponses les plus importantes aux fondations familiales – Actualités

Planification successorale et patrimoniale – Les six réponses les plus importantes aux fondations familiales – Actualités

2024-02-27 17:33:26


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Le Conseil national a assoupli le droit des fondations. En Suisse, les fondations familiales seront désormais également utilisées pour la planification successorale et patrimoniale. Qu’est-ce qui se cache derrière cette idée ? Un aperçu.

Le Conseil national a décidé d’assouplir le droit des fondations – le Conseil des Etats l’avait déjà accepté. Les fondations alimentaires ont pour objectif de permettre de transmettre sans conditions le patrimoine familial aux héritiers.

Quelle est l’idée de la fondation familiale ? Il sert à préserver le patrimoine familial et à apporter un soutien financier aux membres de la famille. En Suisse, la construction n’est actuellement autorisée qu’à des fins spécifiques. Par exemple, pour élever ou soutenir des proches. Jusqu’à présent, les fondations d’entretien qui servent uniquement à la subsistance générale des descendants ne sont pas autorisées.

Il existe un risque que des actifs indésirables soient attirés, que ce soit à des fins d’évasion fiscale, de blanchiment d’argent ou de financement du terrorisme.

Pourquoi la restriction existe-t-elle ? Au début du XXe siècle, lors de l’élaboration de la loi, le législateur a voulu mettre un terme aux structures féodales. Depuis le Moyen Âge, les terres pouvaient être liées à la famille dans le cadre d’une commission dite familiale fidei. En 1945, une décision de la Cour fédérale s’est également prononcée contre les fondations d’aide aux familles. Par exemple, parce que les gens craignaient que les héritiers ne deviennent paresseux s’ils recevaient simplement un tel argent. Depuis, l’interdiction est restée la même. La Suisse souhaitait introduire la construction anglo-saxonne du trust. Parce que la mise en œuvre serait compliquée, cette situation est désormais évitée.

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Qu’apporterait une fiducie de soutien familial ? L’interdiction est une vieille tradition, disent les partisans. Les familles seraient contraintes de partir à l’étranger, où les fondations et les trusts coûtent très cher. La Suisse devrait également reconnaître ultérieurement les constructions étrangères, mais sans pouvoir en contrôler le contenu. L’innovation générerait également davantage de recettes fiscales. Une étude de l’institut de recherche Bass de 2020 parle de recettes fiscales supplémentaires pouvant atteindre 190 millions de francs.

Le risque de blanchiment d’argent ou de financement du terrorisme n’est pas plus élevé.

Que disent les opposants ? Les opposants soutiennent que la base de maintenance est réservée aux riches. D’autres voient un potentiel d’abus en protégeant l’argent des autorités fiscales ou des créanciers. «Il existe également un risque que des avoirs indésirables soient attirés, que ce soit à des fins d’évasion fiscale, de blanchiment d’argent ou de financement du terrorisme», explique Hans Michael Riemer, professeur émérite de droit à l’Université de Zurich.

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Qu’est-ce qui est controversé ? Le risque de blanchiment d’argent ou de financement du terrorisme n’est pas plus élevé, estime Andrea Opel, professeur de droit fiscal à l’Université de Lucerne. «La Fondation Suisse de Famille s’inscrit dans les mesures internationales pertinentes et les obligations de déclaration de l’échange automatique d’informations (AEOI) et cela reste ainsi», poursuit Opel. Elle ne voit pas non plus de risque d’abus fiscal. La fondation d’entretien n’est pas reconnue fiscalement. Les biens sont attribués au fondateur ou aux ayants droit.

Qu’est-ce que l’assouplissement apportera à la place financière et des fondations suisse ? «La position fondatrice de la Suisse est renforcée», déclare Dominique Jakob du Centre de droit des fondations de l’Université de Zurich. Il attend davantage de familles et de fondations caritatives. Aujourd’hui, la Suisse compte environ 500 fondations familiales et 13’700 fondations caritatives. L’amendement à la loi promet davantage d’ordonnances, notamment pour les gestionnaires de fortune, les avocats et les fiduciaires.



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