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Piscop : avec son court-métrage, Ines lutte contre les violences sexuelles et sexistes

Piscop : avec son court-métrage, Ines lutte contre les violences sexuelles et sexistes

Elle veut provoquer « une prise de conscience collective ». Ines Amarouche figure parmi les dix-huit finalistes de la première édition du concours national Urban Shakers, organisé par le fonds Loréal pour les femmes et dont la grande finale aura lieu ce mercredi au CentQuatre-Paris (XIXe).

Retenue par un jury de spécialistes des cultures urbaines, emmené notamment par les jumeauxjumeaux et danseurs réputés originaires de Sarcelles, cette habitante de Piscop a franchi les différentes étapes de l’événement, parmi 500 candidats au départ. « Je ne m’attendais pas à aller aussi loin, mais cela m’a permis de m’initier à un nouvel art, explique-t-elle. C’est une super expérience. »

« L’espace public est un espace genré. On en parle, mais on ne fait rien pour que ça change »

Particulièrement inspirée par le thème du concours, luttant contre les violences sexuelles et sexistes, la jeune femme (23 ans) a réalisé un court-métrage de quatre minutes intitulé « rentrer », dans lequel elle interroge sur l’occupation de l’espace public. Un coup d’essai aux allures de coup de maître pour la scénariste, comédienne et réalisatrice. « C’est le thème qui m’a attrapée, souffle-t-elle. Je n’avais jamais participé à un concours. C’est un ami qui m’en a parlé, et je me suis dit pourquoi pas. L’espace public est un espace genré. On en parle beaucoup plus aujourd’hui, mais on ne fait rien pour que ça change. On sait qu’il y a un problème, mais que fait-on concrètement ? »

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Cette sélection constitue une première reconnaissance pour cette artiste polyvalente et déterminée. Après avoir mené de front un parcours universitaire qui l’a conduite à un Master en droit de l’économie et une formation de trois ans au prestigieux cours Florentcette juriste jongle désormais entre son travail et les représentations théâtrales dans une compagnie formée avec d’anciens camarades de cours. En attendant de pouvoir vivre de sa passion. « A terme, je veux vraiment vivre de mon art », prévient cette fan du réalisateur Guy Ritchie ou de dramaturges comme Jean-Luc Lagarce ou Joël Pommerat, et qui s’est également essayé au stand-up.

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