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Peut-on espérer que l’insuffisance cardiaque puisse s’améliorer même à un âge avancé ?

Peut-on espérer que l’insuffisance cardiaque puisse s’améliorer même à un âge avancé ?

2024-03-27 14:02:49

DeMassimo Mapelli

L’âge chronologique, surtout pris seul, ne représente pas un critère de choix valable pour exclure les personnes âgées des thérapies potentiellement efficaces. Lesquels sont disponibles aujourd’hui

Je suis un homme de 90 ans et je souffre d’insuffisance cardiaque : existe-t-il des cas dans lesquels les conditions de cette pathologie peuvent s’améliorer, même à un âge avancé ?

Il à répondu Massimo Mapelli, Département de cardiologie critique, Card Center. Monzino; Université de Milan (ALLER AU FORUM)

Le vieillissement de la population – une idée avec laquelle nous sommes familiers depuis longtemps – s’accompagne invariablement d’une augmentation de sujets fragiles souffrant de maladies chroniques plus ou moins associées entre elles (un concept généralement appelé « comorbidité »). Dans ce contexte, insuffisance cardiaque – une maladie qui touche 2% de la population italienne et environ 20% des personnes de plus de 80 ans – joue un rôle clé, compte tenu des répercussions importantes sur la santé de nos concitoyens plus âgés et, enfin et surtout, sur les dépenses de santé . Il s’agit du diagnostic de sortie le plus fréquent des services internes de l’hôpital. et touche des sujets des deux sexes, mais avec des tendances différentes.

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Thérapies disponibles

En effet, proportionnellement, l’incidence accrue observée chez les femmes âgées présente des caractéristiques cliniques particulières par rapport aux formes d’insuffisance cardiaque plus fréquentes chez les sujets « jeunes » et masculins, généralement touchés par des formes post-infarctus. Les données les plus récentes en notre possession démontrent un effet bénéfique évident de nombreux traitements contre l’insuffisance cardiaque (par exemple les bêtabloquants, la gliflozine, les inhibiteurs neurohormonaux tels que le sacubitril/valsartan), efficace pour améliorer considérablement la qualité de vie. Ces preuves proviennent d’études cliniques menées sur des milliers de patients et sont extrêmement solides. Un large échantillon, bien sûr, mais c’est malheureusement le cas manquant d’octogénaires et dans lequel les mâles sont plus représentés. De manière générale, nous disposons aujourd’hui d’armes bien plus puissantes que par le passé pour inverser la tendance inexorable à l’aggravation des maladies chroniques, également destinées aux plus fragiles.

Patrimoine génétique

Il reste cependant fondamental caractériser au mieux nos patientsen les encadrant globalement avec leurs comorbidités, le cas échéant.
En ajoutant à ces données quelques variables cliniques utiles à l’évaluation de la décompensation (données échocardiographiques, tests de chimie sanguine, capacité d’exercice), il est possible d’estimer le pronostic avec une grande précision. Pas du moins, un avantage certain en termes de patrimoine génétique, bien que difficilement quantifiable, est souvent observable chez des sujets en excellente condition malgré leur âge avancé. Pour cette raison, comme le signalent de nombreuses directives internationales, âge chronologique, surtout si on le considère seulne représente pas un critère de choix valable pour exclure les personnes âgées des thérapies potentiellement efficaces.

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27 mars 2024 (modifié le 27 mars 2024 | 13h19)

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