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Négociations salariales chez EDF : échec des discussions et dépôt d’un préavis de grève

Négociations salariales chez EDF : échec des discussions et dépôt d’un préavis de grève

Les négociations salariales annuelles pour l’année 2024 ont échoué lundi chez EDF. L’ultime réunion avec la direction s’est soldée par le dépôt d’un préavis de grève des quatre organisations syndicales représentatives, a-t-on appris de sources concordantes. La direction a proposé une augmentation de 1,5% de la masse salariale, en complément des 2% d’augmentation générale au niveau de la branche, ont indiqué à l’AFP les deux premiers syndicats de l’entreprise, la CFE-CGC et la CGT.

Amélie Henri, secrétaire nationale de la CFE-CGC, premier syndicat d’EDF, a déclaré : “La direction nous a joué un simulacre de négociations”. Elle dénonce ces propositions, mettant en avant les résultats financiers exceptionnels d’EDF et les enjeux majeurs de fidélisation et de recrutement de l’entreprise.

Après la réunion de fin décembre, l’intersyndicale avait appelé à une « réelle révision des propositions », et menaçait d’un « conflit social en plein hiver, au moment où la nation a le plus besoin d’EDF ».

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« Rien sur la table »

Thomas Plancot, secrétaire syndical central CGT chez EDF a déploré : “Le 21 décembre, (…) ils avaient accepté de faire une troisième séance aujourd’hui et ils sont revenus avec rien sur la table”. Contactée par l’AFP, la direction d’EDF n’a pas réagi dans l’immédiat.

Elle a, selon la CGT, mis en avant l’endettement de l’entreprise et les forts investissements à réaliser pour justifier ce statu quo. La direction “a fait le choix d’engager un nouveau bras de fer avec les salariés, donc les quatre organisations syndicales représentatives ont déposé” un préavis de grève commun “à compter du 15 janvier”, a indiqué Amélie Henri.

En automne 2022, une grève avait entraîné des retards dans le calendrier de travaux de centrales nucléaires, faisant craindre des pénuries en pleine crise énergétique européenne. Pour l’instant, l’intersyndicale n’a pas décidé d’une date précise de mobilisation.

Des débrayages et des filtrages à l’entrée de plusieurs centrales nucléaires ont eu lieu lundi, notamment à Penly (Seine-Maritime), Cruas (Ardèche), Belleville (Cher), Saint-Alban (Isère), Dampierre (Loiret) et Gravelines (Nord), selon la CGT.

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