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Mouvements d’étourneaux liés au portage d’E. coli

Mouvements d’étourneaux liés au portage d’E. coli

Une étude récente publiée dans la revue Science de l’environnement total surveille les étourneaux sans tache et leur rôle potentiel dans la propagation Escherichia coli (E. coli).

Etude : CConnectivité à l’interface homme-faune : les déplacements des étourneaux sont liés au portage d’E. coli. Crédit d’image : smutan/Shutterstock.com

Comment les oiseaux comblent le fossé

Les oiseaux peuvent propager des agents pathogènes dangereux entre les animaux domestiques et sauvages. Le virus de la grippe aviaire (AIV), par exemple, préfère vivre chez les oiseaux d’eau, souvent sous forme de variantes faiblement pathogènes. Cependant, une fois introduit dans les volailles d’un élevage, l’AIV subit diverses mutations pour évoluer vers des agents hautement pathogènes.

La transmission de ces agents pathogènes aux animaux se fait souvent par l’intermédiaire d’oiseaux synanthropes, c’est-à-dire des oiseaux qui vivent à proximité des humains. Oiseaux synanthropes, tels que les moineaux eurasiens (Passer montanus) et les étourneaux sansonnets (L’étourneau sansonnet), peuvent être infectés par des variants pathogènes issus des volailles et transmettre ensuite ces agents à des espèces sauvages qui servent de réservoirs naturels.

Les bactéries entériques comme E. coli sont notoirement difficiles à gérer dans les fermes et constituent d’importants pathogènes humains. Ces bactéries sont souvent porteuses de gènes de résistance aux antimicrobiens (RAM), ce qui augmente le risque que les oiseaux infectés propagent des bactéries résistantes aux antimicrobiens (ARA) d’une ferme à l’autre et des fermes à la ville ou à la forêt.

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À propos de l’étude

Les passereaux sont responsables de l’essentiel de la diversité et de l’abondance des oiseaux. La présente étude a utilisé des dispositifs de satellite de positionnement global (GPS) miniaturisés pour surveiller les mouvements de ces oiseaux, qui ont ensuite été reliés à des réseaux spatiaux. Chaque nœud représentait une parcelle d’habitat, tandis que chaque lien entre les nœuds représentait le nombre de chemins entre eux.

L’objectif était d’identifier les associations entre les mouvements impeccables des étourneaux et leur statut d’infection pour E. coli. Les oiseaux ont été échantillonnés pour détecter les agents pathogènes obligatoires et opportunistes, puis étiquetés.

La zone d’étude comprenait une ferme de perdrix où se nourrissaient la plupart des étourneaux, des chalets avec jardins ou granges, une usine d’ail utilisée comme gîte de jour, le village d’El Bonillo avec plusieurs gîtes, une forêt de pins ouverte, une écurie pour chevaux, ainsi que des volailles, des porcs, et les fermes d’œufs.

En utilisant les informations sur les mouvements, les enquêteurs ont construit E. coli-réseaux positifs et négatifs pour représenter les changements dans l’état d’infection ou la prévalence de l’agent pathogène avec le mouvement entre les nœuds. Des modèles de graphiques aléatoires exponentiels (ERGM) ont été utilisés pour produire des données quantitatives montrant comment les fermes, les environnements urbains ou les habitats naturels servaient de sources ou de puits de mouvements des étourneaux.

Qu’a montré l’étude ?

Tous les étourneaux marqués étaient exempts de tout microbe testé au départ. Cependant, 17 des 28 étourneaux portaient E. coliavec 13 isolats résistants à au moins un antibiotique. E. coliLes réseaux d’étourneaux positifs et négatifs avaient respectivement 47 et 49 liens.

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Le cottage était un nœud clé pour les mouvements des étourneaux, car il se classait au premier rang en termes de force et d’intermédiarité. Les mouvements de la ferme équestre vers tout autre nœud ont été nettement plus élevés que prévu pour les deux réseaux. La ferme équestre était à la fois une source et un puits de trajectoires, ou de mouvements d’étourneaux, dans tous les modèles.

L’élevage de perdrix servait également de source et d’évier dans tous les modèles. En comparaison, les élevages de porcs, les élevages de volailles et les élevages de moutons ont été associés à des effets néfastes. Le village était un gouffre dans le E. coli-réseau positif, alors que la pinède ouverte servait de E. coli-évier négatif.

Les étourneaux sans tache qui fréquentent les sites naturels sont moins susceptibles d’être porteurs de bactéries importantes pour la santé des humains et du bétail que ceux qui sont davantage liés aux sites urbains.

Conclusions

Les chercheurs ont utilisé le GPS pour suivre quantitativement les mouvements des étourneaux et construire des réseaux spatiaux permettant de comprendre l’étendue des liens entre les fermes, les habitats naturels et les villes voisines.

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Les modèles de connexion différaient selon E. coli le portage et le degré de résistance aux antibiotiques. Cependant, le risque de transport était plus faible chez les étourneaux forestiers que chez les étourneaux urbains, où certains oiseaux se perchent mais se nourrissent également. Les oiseaux qui visitent principalement le village peuvent se nourrir dans la ferme à perdrix ou dans la nourriture humaine.

E. coli-les étourneaux négatifs peuvent avoir une aire d’habitat plus étroite, comme le montre leur réseau cartographié, par rapport aux E. coli-des étourneaux positifs. En conséquence, ces groupes peuvent rarement partager des habitats.

L’étude actuelle démontre également l’utilité des EGRM pour la recherche épidémiologique sur le suivi des mouvements et des interactions et comment ces modèles pourraient être utilisés pour surveiller les animaux et restreindre les agents pathogènes zoonotiques. Les distances entre les points d’alimentation et d’abreuvement et les dortoirs affectent le choix de l’habitat qui, dans la présente étude, semble être optimal dans la ferme équestre.

Les liens que nous avons identifiés pourraient conduire à la transmission d’agents susceptibles d’avoir un impact sur la production ou la survie animale.

Référence du journal :

  • Sanchez-Cano, A., Lopez-Cameron, C., Cardona-Cabrera, T., et coll. (2024). Connectivité à l’interface homme-faune : les mouvements des étourneaux sont liés au transport d’E. coli. Science de l’environnement total Volume 926. est ce que je:10.1016/j.scitotenv.2024.171899.

2024-04-11 05:54:00
1712804485


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