Mourinho – Friedkin, bras de fer après la défaite de la Roma en Ligue Europa

Avant lundi. “Parce qu’à partir de lundi je pars en vacances et quand je suis en vacances je ne fais que me reposer”, précise Josè Mourinho, employé à la masse salariale de la Roma avec un salaire de 7,5 millions net par saison jusqu’au 30 juin 2024. La demande publique de une rencontre avec la propriété, anticipée par le privé transmis formellement à la nouvelle PDG Lina Souloukou, a été très directe. Sinon, avec la Spéciale en vacances et les Friedkins enveloppés dans leur silence immuable, le risque est que le menuet se poursuive encore un bon moment, ralentissant la planification de la prochaine saison des Giallorossi, la cinquième consécutive sans le convoité et magnifique participation à la Ligue des champions. Un joli préjudice économique de près de 50 millions

et d’image, après près de 900 millions investis depuis 2020, pour la famille Friedkin, en tout cas la pourvoyeuse du troisième plus gros salaire de Serie A.

Le gel à la Puskas Arena

À Budapest, alors que les larmes coulaient des yeux des près de 20 000 supporters romains de la Puskas Arena et que Séville célébrait sa septième Ligue Europa, la famille jaune et rouge traînait du linge sale sur la place. Les salutations froides de Mourinho à Ryan Friedkin, qui est monté sur scène avec les gros bonnets de l’UEFA et le président andalou Castro pour la cérémonie de remise des prix (l’année dernière, lors de la victoire de la Conférence de Tirana, les inconvénients sont tombés sur son père Dan), puis aucun autre contact. Le PDG Souloukou, fraîchement embauché en jaune et rouge, a suivi le cérémonial “à distance” sur l’un des écrans de la zone réservée à l’accueil des médias et des VIP ; Friedkin junior et senior, après les devoirs dictés par l’UEFA, ont quitté le stade le visage sombre sans passer pour saluer l’équipe et l’entraîneur, le protagoniste absolu après le match entre lancer une médaille à un enfant quittant le terrain plus tôt, demande pour un sommet avec le club dans la salle de presse et le rideau avec l’arbitre Taylor et ses assistants sur le parking de la Puskas Arena. Mourinho, la veille, avait déjà fait part de ses intentions à ses “garçons de Budapest”: “S’ils ne me donnent pas les garanties que je demande, je pourrais partir”.

Les demandes de Mourino et les nœuds du marché

Mais que demande Special One, en tout cas lié par une autre année de contrat et pour l’instant sans offres concrètes d’autres équipes – de votre aveu – en main ? Clarté, selon ses paramètres très personnels. Celui qu’il n’a pas perçu, recevant peut-être une réponse malvenue, lorsqu’en décembre dernier, il a transmis la proposition d’entraîneur du Portugal à la connaissance des Friedkins. Ce qui, du point de vue mourinhien, se traduit par un effectif encore plus compétitif, dans une société plus belliqueuse avec les arbitres et le palais et dans le partage de stratégies précises de communication et de fonctionnement. Mou, bien qu’il connaisse les contraintes du fair-play financier auquel la Roma est liée (sous le régime de l’accord de règlement avec l’UEFA), ne veut plus se contenter d’un “marché de 7 millions de billets”: une idée différente de celle cultivée à Trigoria , et peut-être aussi à Houston, d’un effectif, lui aussi préparé selon les souhaits du coach (Dybala, Matic et Wijnaldum), absolument digne d’accrocher une place en Ligue des champions. Indirectement, le poste du patron de la zone sportive Tiago Pinto pourrait aussi se retrouver sur la table, sondé ces derniers mois par West Ham et Tottenham. Sur le marché, pour amasser l’argent nécessaire pour réinvestir dans le renforcement, les opaques Abraham et Ibanez de cette saison pourraient se retrouver. Le milieu de terrain Aouar de Lyon a déjà été averti d’un transfert gratuit : le travail est toujours en cours pour N’Dicka, défenseur central de l’Eintracht Francfort. Avec Wijnaldum destiné à dire au revoir à la fin du prêt, de nombreuses positions restent à évaluer : sur toutes celles de Dybala, qui peut théoriquement être libéré en payant la clause de 12 millions pour les pays étrangers et de 20 pour l’Italie (même si les Roms ont de la place à annuler et à lier), ainsi que de Belotti, expirant le 30 juin. Pourtant, tout tourne autour du sort du Special One : il reste convaincu et motivé à la Roma, il n’y reste que parce qu’il est lié par un contrat (scénario similaire à de nombreuses troisièmes et dernières années mélancoliques de Mourinho en club) ou une offre d’un tiers Vous sortez tout le monde de l’impasse et obligez la Roma à changer d’entraîneur (Nagelsmann et Thiago Motta, deux des profils que vous lorgnez) ? Mourinho, disqualifié pour la dernière manche du championnat qui vaut la Ligue Europa pour la Roma et le salut pour la Spezia, voudrait le savoir d’ici lundi.