Douze jours après la mort de l ‘ancien parachutiste, suite à des coups reçus sur le parking d’un bar de Montauban, une marche silencieuse a été organisée, hier, à Montauban, à l’initiative du collectif patriotique Place d’Armes.
Alors que la famille d’Emmanuel avait clairement dit qu’elle ne voulait pas d’une marche blanche ou “kaki”, l’association Place d’Armes qui réunit des militaires retraités, des actifs et des réservistes “qui aiment la France et réalisent que celle-ci est au bord du gouffre” a maintenu son hommage, ce jeudi 11 novembre. Une quarantaine de personnes seulement ont répondu donc à l’appel pour honorer la mémoire du militaire décédé le dimanche 31 octobre, des suites des coups reçus le vendredi 29 octobre sur le parking du bar-lounge le Nautic, à Montauban, d’où il sortait avec son épouse. La manifestation avait reçu l’aval de la préfecture.
En silence, le cortège, mené par deux porte-drapeaux, s’est élancé du Cours Foucault en direction du parking théâtre de la rixe.
A l’arrivée, une gerbe et des roses blanches ont été déposées sur le parking.
Venu en voisin de Revel, le président national de Place d’Armes, Jean-Pierre Fabre a estimé qu’Emmanuel Cueff était mort “parce qu’il a simplement protégé sa femme de la racaille.” Il a dénoncé ensuite une “violence systémique qui touche nos compatriotes”, avant de réclamer à tous les candidats à l’élection présidentielle l’instauration d’une journée des vétérans.
Pour l’heure, les investigations se poursuivent pour retrouver le ou les auteurs des coups qui ont entraîné la mort d’Emmanuel Cueff.
