L’ancien commerce du Petit-Versailles, abandonné depuis deux ans, a repris du service depuis le mois de décembre. Créée par Bernard Cammas, la boucherie qui faisait également fruits et légumes et fromage, a ensuite été tenue par deux repreneurs avant de baisser le rideau.
Deux commerçants artisans ont sauté sur l’occasion pour redonner du lustre à cet emplacement bien placé au nord de Montauban. Frédéric Suaire est boucher et il exploite déjà la boucherie Saint-Michel, tandis que Julien Lemaire est sommelier conseil. Treize ans durant, il a tenu commerce avenue Voltaire. Les deux hommes ne sont pas associés, ils gèrent chacun leur structure, mais ils ont un intérêt commun. “On a eu besoin de deux ans de réflexion, raconte Frédéric Suaire. On a une stratégie commerciale commune avec deux entités différentes. La boucherie Saint-Michel poursuit son activité, mais je développe celle-ci pour redonner vie au quartier avec la même qualité. Tout est fabriqué maison, le traiteur, la charcuterie et prochainement la salaison.” Le duo a investi tout l’espace de 300 m2 avec la cave au premier plan et la boucherie en arrière-plan. Séparés sur le plan financier, les deux hommes ont néanmoins des atomes crochus liés à leur activité respective. “Tous les week-ends, on propose des dégustations mets-vin. On envisage par la suite de programmer des soirées à thèmes et le lieu pourra même être privatisé en certaines occasions.”
Pour l’un comme pour l’autre, la clientèle n’a pas tardé à se laisser séduire. Une bonne nouvelle pour la boulangerie et le torréfacteur “L’Atelier du café”, orphelins d’un commerce qui a longtemps drainé une vaste clientèle. C’est tout le mal qu’on leur souhaite…
