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Miles Kane, critique de son album One Man Band (2023)

Miles Kane, critique de son album One Man Band (2023)

2023-08-09 10:32:45

Il semble inévitable que, inconsciemment et lors du premier contact avec ce qui est un nouveau métier de Miles Kaneune certaine sensation de déjà vu surgit, après avoir repéré dans la référence quelques nouveautés par rapport aux précédents titres de l’auteur comme “La couleur du piège” (Colombie, 11) et “N’oublie pas qui tu es” (Colombie, 13). C’est, en réalité, une sensation éphémère qui s’assume naturellement, sachant que l’homme britannique n’est pas le musicien le plus innovant ou avant-gardiste au monde et qu’en revanche, il a une très bonne maîtrise de son propre style. . Il se trouve aussi que cette évidente réitération des formes importe assez peu lorsque, comme dans le cas des anciens The Rascals, l’artiste est capable de facturer un album comme “One Man Band”, avec l’apparence et l’efficacité d’une compilation.

L’expertise du Merseysider parvient à séquencer un single potentiel après l’autre et dans presque chacun des onze morceaux qui composent la sortie en question. Même si dans “Changer le spectacle” (BMG, 22 ans) le chanteur a légèrement viré vers des sons clairement soul et seventies, la vérité est qu’aujourd’hui il s’efforce à nouveau d’atteindre les cibles de l’indie-pop élégante et du style britannique classique, avec des influences des Beatles -surtout John Lennon–, David Bowie, The Jam, Oasis ou Faces lui vont comme un bon costume. Et c’est dans cette intrigue, maintenant matérialisée dans le juteux “One Man Band”, où Kane est tout simplement infaillible, avec un nez scandaleux pour éclairer ce type de composition.

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L’ouvrage s’ouvre sur un trio d’as qui comprend l’autobiographique « Fils troublé », « Le meilleur reste à venir » et la magnifique coupe qui donne son titre au produit. Un départ fulgurant qui suit le rythme de l’agressif “Ne jamais me prendre en vie”, le célibataire de football “Baggio”mi-temps de la maison (avec l’ombre de Lennon tombant verticalement) “Une rançon”, le joueur “Double” o “Guérir”, avant cette jolie chanson acoustique qui est “Peur de l’amour” faire office de fermeture. “One Man Band” Il a été produit par James Skelly de The Coral (quelque chose qui se voit dans le son lui-même), et a à un moment ou à un autre collaboré avec des habitués Jamie Biles, Tom Odgen de Blossoms, Keiran Shudall de Circa Waves ou Andy Burrow.

Après quelques titres à succès, Miles Kane il revient à zéro le niveau montré à ses débuts, et la couronne du son typiquement britannique (comprise de la meilleure façon possible et commodément mise à jour) semble s’installer sur sa tête. Surtout, sachant qu’Alex Turner (acolyte dans The Last Shadow Puppets) et ses Arctic Monkeys semblent décidément plongés dans cette maturité créative aux échos de crooner et reflet évident de ses deux derniers LP. Ainsi, la section dédiée aux guitares au service de la pop reste libre, avec l’électricité comme fil conducteur et ce type de refrain si propice à chanter à tue-tête au pub ou à la fête du jour. Des qualités endossées, consciencieusement, dans un album aussi volontariste que le présent s’avère être “One Man Band”.

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