Nouvelles Du Monde

Mieux entendre pour mieux vivre : les solutions en 2024

Mieux entendre pour mieux vivre : les solutions en 2024

« Le plus grand inconfort, c’est quand on est devant la télévision. » La remarque de ce monsieur installé au premier rang de la conférence « Mieux entendre, mieux vivre : les solutions en 2024 » doit parler à beaucoup de Français.

Au moins « 10 millions » si l’on en croit Jean-Baptiste Bonnefoy, audioprothésiste stéphanois (chez AudioSolution) avec 20 ans d’expérience : « 45 % des malentendants sont appareillés. Ce taux était de 30 % en 2012. »

« Beaucoup se disent se disent “je vais prendre un coup de vieux” »

Lors de la Journée de la santé organisée par La Tribune-Le Progrès samedi, au stade Geoffroy-Guichard, le professionnel a rappelé « qu’un milliard de personnes sont malentendantes dans le monde et que seulement 8 % ont une aide auditive ».

Le technicien paramédical a évoqué le bénéfice de l’appareillage, le déclin cognitif et le parcours de soins : « Le principal frein est financier. Grâce à la réforme “100 % santé”, des appareils de classe 1 sont entièrement pris en charge par la sécurité sociale et les mutuelles. »

Jean-Baptiste Bonnefoy a expliqué combien il était parfois difficile de franchir la porte d’un centre d’audioprothésistes : « Beaucoup sont dans l’embarras et redoutent l’opinion des proches. Ils se disent “je vais prendre un coup de vieux”. Un appareil auditif, ce n’est pas toujours facile à accepter. »

Lire aussi  Conseils pour traiter les douleurs arthritiques pendant les hivers | Santé

Perte de mémoire, isolement, stress… de multples conséquences possibles

Surtout lorsque des études montrent que l’âge moyen du port de la première aide auditive est de 72 ans après un délai de réflexion moyen de six ans… « Plus on attend pour se faire appareiller, plus l’adaptation va être longue, prévient le spécialiste. »

Alors que les conséquences possibles d’une perte auditive non traitée sont nombreuses : perte d’attention, compréhension réduite de la parole, trouble de la communication avec l’entourage, perte de mémoire, moins d’ouverture à l’inconnu, performances professionnelles réduites, isolement, irritabilité, stress, dépression…

« Mieux entendre a une influence positive sur la confiance »

L’audioprothésiste a présenté les trois grands types d’appareils existants et dont le rôle est de stimuler le cerveau : intra-auriculaires, contours et RIC (Receiver in the canal) auxquels il faut ajouter les implants cochléaires pour les personnes touchées par une surdité profonde.

« Mieux entendre a une influence positive sur la confiance, la condition physique, l’acuité mentale et la qualité de vie. La correction se fait progressivement », selon Jean-Baptiste Bonnefoy.

Lire aussi  Le vaccin contre le VPH est désormais une dose unique : qui doit le recevoir ?

Les progrès au service de l’audition sont importants : « Aujourd’hui, les appareils sont connectés et vous avez directement le son de la télé dans l’appareil par exemple. »

L’intelligence artificielle (IA) commence même à s’inviter dans cette technologie : « Elle permet à l’aide auditive de reconnaître l’environnement dans lequel se trouve l’utilisateur et d’en adapter automatiquement les réglages. »

Le professionnel de la santé invite les Ligériens à venir faire des bilans lors de la prochaine Journée nationale de l’audition le 14 mars.

« Mieux manger, bien bouger »

Tout au long de la journée (900 visiteurs ont franchi le portail principal du stade Geoffroy-Guichard), temps d’échanges et tables rondes se sont succédé au salon prestige.

Une conférence sur le thème « mieux manger, bien bouger » était programmée en début d’après-midi. David Ravel, directeur de l’accès aux droits et aux soins à la CPAM Loire, a expliqué que « selon l’OMS, l’obésité dépassera le tabagisme comme principal facteur de risque de cancer évitable en Europe. En 25 ans, la prévalence de l’obésité est passée de 8,5 % à 17 %. Les prévisions de l’OMS tablent sur 25 à 29 % en 2030. C’est-à-dire une personne sur trois ! On a pris des mauvaises habitudes pendant le confinement. »

Lire aussi  Un chien devient un héros après avoir sauvé la vie d'un homme victime d'une crise cardiaque

Un bon équilibre alimentaire doit s’accompagner d’activités physiques si on veut rester en bonne santé.

Pour réduire de 30 % les risques cardiovasculaires et de 40 % le risque de certains cancers, Maël Garros, coordinateur sport-santé au CDOS Loire recommande « de marcher 30 minutes par jour (ou 4 000 à 6 000 pas). Il n’y a pas d’activité mieux qu’une autre, ce qui compte c’est la régularité ».

Et le conférencier de donner quelques astuces tel que « monter les escaliers, prendre un temps de réveil articulaire le matin et rester debout dans les transports en commun pour travailler son équilibre ».

#attend #pour #faire #appareiller #ladaptation #sera #longue
publish_date]

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT