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Melons à Varsovie de Morawiecki. Sur l’Ukraine et les migrants “mêmes positions”

Melons à Varsovie de Morawiecki.  Sur l’Ukraine et les migrants “mêmes positions”

2023-07-05 18:57:00

AGI – Accord total sur le soutien à l’Ukraine, sur la défense européenne, sur les relations transatlantiques. Pas de divergences sur la délicate gestion politique du Pacte pour la migration et l’asile. Et une confiance totale dans le résultat des prochaines élections européennes et dans le rôle que joueront les conservateurs. Ainsi, le premier ministre, Giorgia Meloni, a réaffirmé « l’axe » avec Varsovie et avec le premier ministre, Mateusz Morawiecki.

“La Pologne est la seule nation européenne que j’ai visitée deux fois depuis le début de mon mandat et je pense que cela suffit à dire la teneur, la valeur et la profondeur de nos relations bilatérales”, a expliqué le Premier ministre dans un point presse à la fin de la bilatéral.

Morawiecki l’a accueillie – avec un bouquet de fleurs – au Palais de l’eau du parc Lazienki. Une rencontre amicale, presque informelle qui a duré une heure et s’est terminée par une promenade dans les bois. “Cela ressemble à la Villa Pamphilj”, a déclaré le propriétaire de Chigi, commentant la beauté de l’endroit. “C’est l’un des parcs les plus sûrs d’Europe“, a affirmé le premier ministre lors du point presse.

La position de la Pologne

L’élément sécuritaire auquel il a eu recours à plusieurs reprises pour justifier son opposition au Pacte pour la migration et l’asile. Une opposition qui n’affecte toutefois pas la relation entre les deux alliés. Morawiecki a confirmé la tenue d’un référendum – probablement le jour des élections législatives, à l’automne – pour faire se prononcer les Polonais sur l’obligation européenne de solidarité (que ce soit par la délocalisation ou une compensation financière). Ce n’est pas seulement une question de migration ou de sécurité, mais aussi de souveraineté.

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“Il s’agit de choisir si c’est l’Etat souverain qui peut décider qui accueillir et qui non ou si c’est la Commission européenne supranationale qui peut le contraindre”, a expliqué le chef de file du Pis.

“Je ne pourrais jamais me plaindre que quelqu’un défende efficacement ses intérêts nationaux parce que c’est ce que je pense que je devrais faire pour ma nation. Je suis impressionné par la force de Mateusz Morawiecki dans la défense des intérêts de la Pologne mais qu’il soit clair qu’il n’y a pas de division entre nous à ce sujet car nous travaillons sur le même objectif fondamental qui n’est pas de discuter de la manière de gérer la migration illégale en Europe mais de discuter de la manière de l’arrêter et nous continuerons à faire ce travail” , a souligné Meloni.

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La proximité entre Rome et Varsovie

Line également épousée par son homologue : “Il y a ceux qui aimeraient voir une rupture entre l’Italie et la Pologne mais ce n’est pas le cas. Ce qui nous unit, c’est la meilleure recette pour lutter contre l’immigration clandestine et rendre les frontières extérieures impénétrables”, a-t-il expliqué.

Les deux ont participé ensemble à l’événement organisé par le groupe ECR, le parti conservateur européen présidé par Meloni et dont le Pis de Morawiecki fait partie intégrante. Le premier ministre italien en a profité pour lancer un soutien convaincu en vue du vote en Pologne.

“Il est fondamental pour nous que Pis et Mateusz et nos amis conservateurs continuent à gouverner cette nation. C’est fondamental non seulement pour nous en tant que famille politique, c’est fondamental pour l’Europe, pour ce qu’ils ont démontré, pour ce que ce gouvernement a montré” .

Et encore : “Pour ce qu’a montré la Pologne face à l’agression russe envers l’Ukraine et je crois que l’Europe doit remercier la Pologne pour ce qu’elle a fait ces derniers mois, pour ce qu’elle a fait à 360 degrés, pour ce qu’elle a fait en termes des réfugiés. Je crois qu’elle doit aussi le faire en reconnaissant concrètement ce travail avec une plus grande attention », a-t-il exhorté. Tout comme il a souhaité l’affirmation pour “les amis de Vox” car “leur campagne électorale rappelle celle des Frères d’Italie“.

Après les deux nominations nationales, arriveront les européennes de juin 2024. Meloni garantit que les conservateurs « quoi qu’il en soit ils seront décisifs ».

“Aujourd’hui, nous pouvons contaminer beaucoup d’autres personnes avec la force de ce que nous démontrons, avec la force du sérieux de nos idées. Nous devons être ouverts, nous devons collaborer, rassembler toutes les parties qui sont compatibles avec notre vision, avec notre idée de l’Europe, mais nous devons avant tout travailler à renforcer notre famille”.

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Quoi qu’il arrive “les conservateurs devront être décisifs aux prochaines élections européennes et je vous garantis que je suis aussi personnellement concentré sur cet objectif car les défis auxquels l’Europe est confrontée sont des défis qui ne peuvent attendrequi ont besoin de l’approche pragmatique tous azimuts des conservateurs”, a assuré le président de l’ECR, rejetant l’alchimie des analystes et des commentateurs sur la possible composition d’une nouvelle majorité dans l’hémicycle à Strasbourg.

Un pragmatisme conservateur qui va à l’encontre de “l’utopie de la gauche” et de l’idéologie des “ultra-écologistes qui accélèrent pour faire approuver certaines mesures parce qu’ils craignent qu’après le vote ils ne puissent plus le faire”.




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