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Manchester City remporte la Ligue des champions : les tops et les flops de la finale

Manchester City remporte la Ligue des champions : les tops et les flops de la finale

Les meilleurs

  • Ruben Dias et Samuel Akanji, symboles de la réussite de City

C’est pourquoi, cette fois-ci, City est allé jusqu’au bout. Il y a des années que ce club était programmé pour remporter la Ligue des champions. Mais l’équipe, mal construite, penchait vers l’avant. C’est parce que les importants investissements consentis en défense ont rééquilibré l’affaire que Manchester est enfin champion d’Europe. Si un symbole devait être choisi ce samedi, ce serait sans doute Ruben Dias, patron infranchissable des lignes arrières, qui n’a pas déçu contrairement aux stars de l’équipe. Et c’est un défenseur central qui a fait la différence devant avec l’ouverture et le décalage créés par Samuel Akanji.

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IL Y A 3 HEURES

  • Ederson, 15 minutes décisives

Fébrile, à l’image de son équipe, Ederson ne semblait pas dans son assiette à Istanbul. Même son jeu au pied, son grand point fort, l’a entièrement lâché et on l’a vu balancer des ogives dans les tribunes. En difficulté dans la gestion de la profondeur, il a offert deux occasions en ne sortant pas quand il le fallait. Alors qu’il était sur un fil, le Brésilien a sauvé les siens dans le dernier quart d’heure et notamment sur cette envolée à la dernière seconde du match. Il restera un héros de la soirée et ses quinze dernières minutes effacent ses inhabituelles approximations.

Bien sûr, Manchester City a paniqué ce samedi. A trop réfléchir, les Citizens ont déjoué. Mais ils ont également dû affronter un adversaire qui n’a pas son pareil pour faire déjouer ceux qu’il affronte. La défense à cinq des Italiens a anesthésié le quatuor De Bruyne, Graelish, Bernardo Silva, Haaland. La densité importante dans l’axe a éteint l’influence de Gündogan. L’Inter, plus mordante dans ses interventions à l’image d’un Dimarco omniprésent, était parfaitement préparée pour le combat. Il lui a simplement manqué un peu d’imagination devant pour espérer mieux. Mais Inzaghi et l’Inter avaient bien préparé leur stratégie.

Les moins bons

  • Une finale qui n’était qu’un nom

Ce devait être le point culminant de la saison. Après une année extraordinaire, Manchester City a eu du mal à imposer son jeu et ses idées. Ce fut un combat d’une heure avec de nombreuses fautes anti-jeu, très peu d’occasions de but et des erreurs inhabituelles à ce niveau. City était craintive et a franchement déjoué. L’Inter a fait avec ses armes, limitées. Le but de Rodri a offert une fin de match plus intense en ouvrant des espaces. Les quinze dernières minutes ont finalement été pleines de suspense et d’émotions. Mais quinze minutes, c’est trop peu pour satisfaire Manchester ce samedi soir.

  • Kevin De Bruyne et Erling Haaland, un blessé et un absent
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City a décroché la lune sans ses deux meilleurs joueurs. Déjà maudit lors de ses finales de Ligue des champions, Kevin De Bruyne a dû quitter ses coéquipiers prématurément comme face à Chelsea en 2021. Sans avoir jamais été en mesure de changer le match, le Belge a quitté le terrain la tête basse dès la 36e minute. Erling Haaland, lui, a joué la totalité de la rencontre. Mais il était transparent. Une seule occasion gâchée par une frappe trop écrasée et beaucoup trop de duels perdus, notamment dans les airs. Le meilleur buteur de la compétition (12 buts) a disparu, comme en demi-finale. Une prestation qui pourrait lui coûter le Ballon d’Or.

  • Romelu Lukaku, répété deux fois

En six mois, Romelu Lukaku a subi deux naufrages au pire moment de sa carrière. En décembre à Doha face à la Croatie (0-0), il a multiplié les ratés dont quelques immanquables qui en feront le bouc-émissaire de l’élimination inattendue des Belges dès la phase de poules. Ce samedi, en finale de la Ligue des champions, il a vécu un nouveau calvaire. Entré dès la 56e minute, il a d’abord repoussé involontairement une tête de Dimarco qui semblait prendre la direction du but. À la 89e minute, il a la balle d’égalisation au bout du crâne. Mais il rate sa tête. Comme la Belgique, l’Inter a pleuré toute la nuit.

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L’antisèche : Au diable la manière,
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