La mairie de Madrid rallumera toutes ses lumières de Noël malgré la crise énergétique que traverse l’Europe suite à la guerre en Ukraine. Il le fera parce qu’il espère avec eux attirer “des niveaux de visiteurs pré-pandémiques”, a expliqué ce jeudi la porte-parole municipale, Inmaculada Sanz, en faisant état de l’approbation du contrat d’éclairage pour les prochaines festivités.
La mairie de Madrid illuminera plus de 230 places dans toute la ville avec 6 700 chaînes, 115 cerisiers et 13 grands sapins illuminés par des lumières LED, comme c’est le cas depuis plusieurs années. La dépense sera d’environ 4 millions d’euros, si l’on actualise le coût de l’éclairage l’an dernier (3,6 millions) à l’inflation. Ce qui n’a pas encore été défini, c’est le programme d’éclairage, car il est en attente d’une négociation que le conseil veut maintenir avec des groupes tels que les commerçants et les hôteliers. “C’est nécessaire pour les secteurs économiques touchés par la crise”, s’est défendu le maire.
À cet égard, José Luis Martínez-Almeida a souligné que Madrid a dépensé 1 150 euros par jour lors de la dernière campagne, ce qui multiplié par les 45 jours d’éclairage donne un total de 51 750 euros lors de la dernière campagne. Sanz a ajouté que le coût par heure est de 180 euros.
La négociation des “mesures de rationalisation” s’effectuera depuis la zone Travaux, en charge du contrat d’éclairage. Le consistoire ne veut pas entrer dans les questions qu’il soulèvera dans ces conversations, s’il s’occupera des horaires, des jours d’allumage ou d’une autre manière d’influencer une dépense énergétique inférieure.
Drapeaux espagnols et sapin géant naturel
Le conseil municipal de Madrid confirme qu’il répétera avec deux des éléments décoratifs les plus controversés d’autres festivals, tels que le sapin géant naturel qui sera placé sur la Plaza de España, bien qu’il n’ait pas confirmé si le spécimen sera également abattu comme en 2021.
“Je suppose qu’il y aura des drapeaux espagnols”, a expliqué Almeida en réponse à la question de savoir si les couleurs rouge et blanche de la bannière nationale éclaireront à nouveau les rues de la capitale. “Quiconque voit un problème” dans cette affaire “a un grave problème”, a déclaré le maire, défendant “le drapeau qui nous abrite tous”.
Les traditionnelles crèches figuratives seront également maintenues, le grand bal situé au confluent de la Calle Alcalá avec la Gran Vía ou la grande menina lumineuse, “des éléments auxquels s’ajoutera une certaine nouveauté”, précise le consistoire.