Le surprenant finaliste de la Ligue des Champions de football : le Borussia Dortmund impressionne, le PSG déçoit encore une fois.

Il y a beaucoup à dire après la double victoire du Borussia Dortmund face aux Parisiens du PSG en demi-finale de la Ligue des champions, les Allemands ayant ainsi assuré leur billet pour la finale.

Certains ont dit que le résultat du match décisif de la phase précédente de la compétition, Barcelone-PSG 1-4 (au tour 3-2 pour les Espagnols), avait été influencé par l’expulsion douteuse d’un joueur de l’équipe hôte. Possible, mais globalement, si vous vous appelez Barcelone, vous n’avez pas le droit de perdre un match de Ligue des Champions à domicile avec ce score, même avec un joueur de moins.

D’autres diront que lors du match d’hier soir au Parc des Princes, le PSG a été privé d’une occasion, les Parisiens ayant eu deux barres en fin de match. C’est également possible, mais n’oublions pas qu’à la 77e minute, le Borussia était très proche du 0-2, un score qui aurait sûrement fait taire même les supporters ou commentateurs locaux les plus ardents.

L’essentiel me semble ailleurs (avec la réserve qu’une double victoire, même étroite 1-0, ne peut être sérieusement contestée).

Avec une ténacité et une puissance de combat typiquement allemandes, mais aussi avec de solides arguments techniques, les élèves d’Edin Terzic ont écrit l’histoire avant tout parce qu’ils forment une équipe extraordinairement soudée (peut-être que Luis Enrique, l’entraîneur des Parisiens, a dû le sentir lorsqu’il a déclaré avant le match que même en cas de défaite le soleil se lèvera le lendemain ? On verra s’il y aura une éclipse…).

Pour idée, à deux étapes de la fin, en Bundesliga, Dortmund occupe la sixième place, à une distance astronomique – 24 points ! – déjà champion du Bayer Leverkusen, une position qui, bien sûr, les maintient sur la voie des groupes de la Ligue des Champions).

Cela signifie beaucoup. Cela signifie, au-delà de la valeur et de l’équilibre de la première ligue de football allemande, nettement supérieure à la Ligue 1 – même si la première ligue française a également progressé ces derniers temps -, que Dortmund, sous la direction d’Edin Terzic, s’est tu et a fait. Pas comme les dirigeants du PSG, qui jettent des centaines de millions sans aucune retenue et « menacent » encore de belles performances futures, mais lorsqu’il s’agit de grandes compétitions, celles des interclubs européens, leur équipe se révèle carrément impuissante sur le terrain.

Ce n’est pas la première fois que les Parisiens le « serrent » à ce niveau, et ce ne sera probablement pas la dernière fois non plus, malgré les efforts désespérés des dirigeants pour investir encore plus d’argent.

Non, le vrai football se fait aussi en partant d’un niveau inférieur, mais en prouvant une homogénéité et de vraies qualités sur le terrain.

Revenant au finaliste apparemment surprenant de cette édition de la Ligue des Champions, il convient de noter que les joueurs de Dortmund ont remporté un “groupe de la mort” qui comprenait également le PSG, l’AC Milan et Newcastle, et ont ensuite “quitté le PSV Eindhoven en route”. “. L’Atletico Madrid et encore le PSG, donc leur performance est indéniable.

Il serait encore plus surprenant qu’en finale ils rencontrent leur rival du Bayern Munich, étant donné que dans le championnat national, les deux équipes ont été clairement dépassées par la révélation du Bayer Leverkusen ! Mais on sait que souvent les équipes ont des performances différentes en championnat et en coupes d’Europe.

En tout cas, et si seulement des deuxièmes se dégagent, ceux de Dortmund ont prouvé ce qu’il fallait prouver : ils ont une certaine valeur.