20 dec 2023 om 08:32 Update: 26 minuten geleden
La décision est prise : après presque huit ans de discussions, l’Union européenne est parvenue à un accord sur une nouvelle politique d’asile et de migration.
La nouvelle politique vise principalement les frontières extérieures européennes. La première projection doit avoir lieu là-bas, dans des pays comme l’Italie et la Grèce. En plus d’un contrôle de santé et d’un contrôle de sécurité, les empreintes digitales de tous les demandeurs d’asile de plus de six ans sont relevées. À l’avenir, les autorités pourront immédiatement savoir si les personnes ont déjà demandé l’asile.
Aux frontières extérieures, une distinction est alors immédiatement faite entre les demandeurs d’asile prometteurs et défavorisés. Les migrants en provenance de pays comme le Maroc et le Pakistan ont peu de chances d’obtenir un permis de séjour. Ils doivent passer par une procédure à la frontière extérieure et y sont détenus dans des centres fermés. Ils ne sont pas autorisés à entrer sur le territoire de l’UE.
L’objectif est qu’ils retournent le plus rapidement possible dans leur pays d’origine. Dans tous les cas, cela doit être fait dans un délai de six mois.
Les personnes originaires d’autres pays, comme les Syriens, sont généralement éligibles à un permis de séjour. Ce groupe peut suivre une procédure normale. Ils commencent toujours leur demande d’asile dans le pays d’arrivée, à la frontière extérieure.
Solidarité obligatoire : reprendre ou racheter
L’intention est que les autres États membres prennent en charge ces demandeurs d’asile en provenance de pays situés aux frontières extérieures, comme l’Italie et la Grèce. Mais cela n’est obligatoire que si un tel État membre n’est plus en mesure de gérer le nombre de migrants.
Si tel est le cas, les autres États membres seront chargés d’accueillir un certain nombre de demandeurs d’asile. Il a été convenu qu’au moins 30 000 demandeurs d’asile prometteurs seraient répartis chaque année dans l’ensemble de l’UE. Le partage se fait en fonction des revenus et du nombre d’habitants. Un État membre peut également choisir de racheter cette « solidarité ». Cela équivaut à 20 000 euros par personne.
Enfin, des accords ont également été conclus sur ce que l’UE peut faire si une situation exceptionnelle survient, comme une pandémie ou une arrivée massive et soudaine de réfugiés. Si tel est le cas, les pays frontaliers peuvent, par exemple, détenir pendant plus de six mois des demandeurs d’asile défavorisés qui ont peu de chances d’obtenir l’asile.
Les accords avec les pays d’origine ne font pas partie du pacte
Avec cette nouvelle approche, l’UE espère reprendre le contrôle de la migration. En 2022, près d’un million de demandes d’asile au total ont été déposées dans l’UE. Ce nombre est assez proche du nombre de demandes déposées en 2015/2016 lors de la crise des réfugiés. À son apogée, il y a eu plus de 1,2 million de candidatures.
Il faudra un certain temps avant que les nouvelles règles entrent en vigueur. Les États membres disposent encore de deux ans pour mettre en œuvre les règles.
La fermeture des centres d’accueil aux frontières extérieures pour demandeurs d’asile défavorisés pourrait entraîner à l’avenir une légère diminution des demandes d’asile aux Pays-Bas. Cela devrait dissuader les gens de venir dans l’UE, mais ne mettra pas fin à la traite des êtres humains.
De plus, la nouvelle politique dépend de la possibilité de renvoyer les demandeurs d’asile déboutés. L’UE devra conclure des accords avec les pays d’origine ou des pays tiers, mais cela ne fait pas partie du pacte. Si cela ne fonctionne pas, les refuges seront bientôt surpeuplés.
Bruxelles voulait se dépêcher
En tout cas, ils pousseront un ouf de soulagement à Bruxelles. Après sept ans, un accord a finalement été trouvé. Ces dernières années, les pays situés aux frontières extérieures de l’UE ont souvent été en conflit avec les autres États membres.
Des pays comme l’Italie et la Grèce se sont sentis abandonnés et ont reproché aux pays plus riches de ne pas accueillir de demandeurs d’asile. Un pays comme les Pays-Bas était déçu que les pays frontaliers autorisent simplement les demandeurs d’asile à poursuivre leur voyage.
Mais de plus en plus de pays sont récemment devenus plus disposés à enterrer la hache de guerre. De nombreux États membres constatent une augmentation du nombre de demandes d’asile après la crise du coronavirus. Les Pays-Bas ne sont pas le seul pays aux prises avec des problèmes. D’autres États membres, comme la Belgique et l’Allemagne, pays voisins, disposent également de trop peu de places d’accueil.
Le fait que de nouvelles élections européennes auront lieu en juin de l’année prochaine a également joué un rôle. Pour le moment, les partis pro-européens sont toujours majoritaires au Parlement, mais cela pourrait facilement changer. A Bruxelles, il y a donc eu un « moment ou jamais » pour de nombreux hommes politiques.
Hoe werkt beleid maken in de EU?
In Brussel schrijft de Europese Commissie (EC), het dagelijks bestuur van de EU, de plannen. Vervolgens worden deze voorstellen naar het Europees Parlement (EP) en de lidstaten gestuurd.
Het parlement bestaat uit verschillende fracties, die allemaal een andere kijk hebben op zo’n voorstel. Daardoor kan het een tijdje duren voor een meerderheid op één lijn zit. Dat geldt natuurlijk ook voor de lidstaten. In de Raad proberen de vakministers het eens te worden. Beide EU-instellingen passen het oorspronkelijke plan van de Commissie vaak aan.
Als deze hobbels genomen zijn, moeten de drie instellingen (de Commissie, het parlement en de Raad) er nog samen uit komen. Pas als die een akkoord hebben gesloten en de definitieve teksten geschreven zijn, is er nieuw beleid.
2023-12-20 10:32:27
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