L’industrie craint la fin du démantèlement

C’est la situation de départ dans laquelle, pour faire simple, deux groupes d’intérêt s’affrontent depuis plusieurs années : d’un côté, ceux qui s’intéressent avant tout à la protection du climat et veulent réhumidifier les landes. De l’autre, il y a les entrepreneurs et leurs salariés, dont certains travaillent depuis des décennies dans un secteur de plus en plus discrédité. Et qui s’inquiète désormais, et ce n’est pas tout à fait injustifié, de ne plus pouvoir bientôt exercer son emploi. Le sort des mineurs de tourbe est donc similaire à celui des mineurs de lignite, dont les activités vont également changer radicalement en période de changement climatique – voire disparaître complètement.