Les employés ou les patients qui ont été en contact avec une personne infectée sont identifiés et approchés par l’hôpital, qui possède des succursales à Arnhem, Zevenaar et Velp. “Si nécessaire, ils seront traités de manière préventive”, a précisé l’hôpital.
«Parce qu’un hôpital est une organisation ouverte, où diverses personnes entrent et sortent et sont parfois traitées pendant une longue période, il est difficile de prévenir une infection. C’est pourquoi nous sommes extrêmement vigilants à Rijnstate : les patients ou les employés qui soupçonnent qu’ils sont infectés sont dirigés vers le dermatologue », a déclaré l’hôpital dans un communiqué.
Forte augmentation du nombre de patients
Depuis octobre de l’année dernière, les médecins généralistes ont vu plus de personnes atteintes de la gale que d’habitude. Cette année, une moyenne d’environ 2 900 personnes par semaine ont consulté leur médecin généraliste avec la maladie infectieuse de la peau. C’est plus du double par rapport à 2020, où en moyenne 1 400 patients atteints de gale venaient chaque semaine.
Cet automne, le nombre de cas continue d’augmenter. Fin novembre, le nombre de patients qui se sont présentés à leur médecin généraliste dépassait les 30 pour 100 000 habitants pour la première fois depuis près de deux ans. Une fois que l’acarien de la gale s’est installé sous la peau, il est assez difficile de s’en débarrasser.
Les gens attrapent la gale en ayant un contact cutané avec une personne infectée pendant au moins quinze minutes. La transmission peut se faire par le fait de tenir la main de quelqu’un pendant une longue période, de soins physiques ou de contacts sexuels avec une personne atteinte de gale. Un patient est contagieux s’il y a des acariens sur la peau, même si la personne n’est pas encore affectée par l’infection.
