Nouvelles Du Monde

Les zoonoses : quand les maladies passent des animaux à l’homme

Les zoonoses : quand les maladies passent des animaux à l’homme

Les épidémies causées par des maladies transmises par les animaux ont été une préoccupation majeure pour la santé publique depuis des décennies. Cependant, ces dernières années, le monde a été confronté à plusieurs flambées épidémiques de zoonoses qui ont eu un impact dévastateur sur la santé humaine et l’économie mondiale. La pandémie de Covid-19, qui a commencé en Chine fin 2019, a déclenché l’alerte sur la vulnérabilité du monde face aux maladies provenant des animaux. Les zoonoses comme la variole du singe et Ebola ont également été responsables de nombreuses pertes en vies humaines. Dans cet article, nous examinons les zoonoses les plus mortelles et leur impact sur la santé, ainsi que les mesures que nous pouvons prendre pour prévenir les futures flambées épidémiques.


Les zoonoses sont des maladies infectieuses qui se transmettent des animaux aux humains et vice versa. Elles peuvent être transmises directement ou indirectement par voie alimentaire ou via un vecteur tel qu’un insecte ou un acarien. Plusieurs types de maladies sont considérées comme zoonoses, affectant divers systèmes du corps humain, avec des agents pathogènes plus ou moins virulents et une gravité variable selon les personnes. Les chauves-souris sont connues pour être des réservoirs de virus, avec des virus émergents tels qu’Ebola, le SRAS-CoV-2 et le virus Nipah. D’autres mammifères tels que les blaireaux, les furets, les visons et les belettes sont souvent impliqués dans les zoonoses virales, tandis que les oiseaux sont à l’origine des virus responsables des grandes pandémies grippales. La déforestation et l’expansion des activités humaines augmentent le risque de contacts entre la faune sauvage, les animaux domestiques et les populations humaines, avec une intensification des élevages industriels et le commerce d’animaux sauvages augmentant l’exposition humaine aux microbes qu’ils portent. L’IPBES a averti que les pandémies émergeront plus souvent, se répandront plus rapidement et tueront plus de gens en raison de l’interaction accrue entre les espèces et la transmission de virus, favorisée par le dérèglement climatique. Selon des estimations publiées dans la revue Science, il existerait environ 1,7 million de virus inconnus chez les mammifères et oiseaux, dont certains seraient capables d’infecter les humains.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT