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les violences conjugales au cœur des préoccupations dans le Tarn-et-Garonne

les violences conjugales au cœur des préoccupations dans le Tarn-et-Garonne

Les chiffres concernant la sécurité dans le Tarn-et-Garonne ont été rendus public. Le constat à l’échelle du département est le même qu’au niveau national : tendance à la hausse des faits de délinquance générale. Pour palier cette augmentation, une mobilisation des forces de sécurité est mise en place.

La préfecture du Tarn-et-Garonne a rendu public ses chiffres sur la sécurité, et on ne peut pas vraiment s’en réjouir. Si les faits de délinquance générale étaient en baisse après deux années consécutives –grâce aux mesures restrictives liées au Covid19-, ils repartent à la hausse. Les chiffres de 2022 sont donc sensiblement similaires à ceux d’avant crise, en 2019. Cette augmentation est principalement liée à l’augmentation des cambriolages.

Les chiffres les plus marquants de cette année 2022, sont bien ceux concernant les atteintes volontaires à l’intégrité physique, avec surtout un accroissement constant des violences intrafamiliales, dont les violences conjugales font partie. “La parole s’étant libérée“, selon la préfecture. En 2021, 645 faits de violence intrafamiliale avaient été constatés pour 809 en 2022. “Cette politique est une priorité absolue pour l’ensemble des forces de l’ordre qui s’est traduite par un certain nombre de mesures concrètes“, insiste la préfète. Parmi elles :

  • désignation de deux policiers référents dans chacune des circonscriptions dont un officier,
  • information immédiate et systématique du parquet de tout fait de violences conjugales même sans plainte de la victime,
  • création d’un troisième poste d’intervenante sociale partagé entre la police et la gendarmerie,
  • et la création d’une maison de protection des familles par la gendarmerie.
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Si les violences conjugales sont une priorité, la sécurité du quotidien l’est tout autant. Il s’agit d’une “stratégie d’action partenariale visant à l’identification et à la résolution de problématiques de sécurité et concourant au rapprochement de la police avec la population de son territoire“. Cette stratégie lancée en 2018 fait, depuis, l’objet de nombreux investissements en matière de sécurité du quotidien, avec notamment l’installation de vidéo protection et un renforcement significatif des patrouilles pédestres.

La préfecture confirme que les forces de l’ordre ont intensifié de manière considérable leur présence sur le terrain en 2022, aussi bien sur la voie publique qu’en milieu scolaire ou dans le cadre d’opérations de sécurisation des transports.

Autre axe important dans cette politique de sécurité : les stupéfiants. A Montauban, la constitution d’un groupe spécialisé a permis, grâce à sa connaissance du milieu délinquant local, d’obtenir des résultats satisfaisants en 2022. A savoir que 20 affaires de trafic de stupéfiants ont été résolues l’année dernière en zone police.

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Le plan national de lutte contre les stupéfiants déployé sur tout le territoire a permis d’identifier cinq points de deals“, affirme la préfecture. Tout en sachant que trois d’entre eux sont situés dans des quartiers de Montauban où des contrôles ciblés sont régulièrement réalisés. L’année 2022 a aussi été marquée par le démantèlement du point de deal de Beausoleil, selon les autorités.

Si en matière de stupéfiants les chiffres sont plutôt réjouissants, ceux de la sécurité routière, eux, ne le sont pas. Le département se place à la 6ème position des plus meurtriers, avec 22 morts sur les routes en 2022. Toutefois, la préfecture tient à signaler que “cette dégradation s’établit en comparaison avec les années 2020 et 2021, les meilleures jamais enregistrées du fait des confinements et de la moindre circulation“.

La loi d’orientation et de programmation du ministère de l’intérieur (LOPMI), loi du 24 janvier 2023, prévoit notamment 5 milliards d’euros sur 5 ans aux services du ministère, avec le recrutement de 8500 policiers et gendarmes, de nouveaux moyens numérique et enfin, la création de 200 nouvelles brigades de gendarmerie. Plus précisément, pour le département du Tarn-et-Garonne, cela se concrétise par la future installation d’une CRS à Montauban et par l’implantation de nouvelles brigades de gendarmerie. S’ajoute à cela la mise en place d’un plan départemental anti-délinquance.

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