2023-06-06 18:58:54
Gravée sur un marqueur de pierre au sommet d’un bunker allemand détruit sur Omaha Beach se dresse une liste des unités de la Garde nationale qui ont servi lors de l’invasion de la Normandie les 6 et 7 juin 1944. Alors que la 28e division d’infanterie n’arriverait en Normandie que le 22 juillet, bien après le débarquements initiaux, parmi les unités répertoriées sur le marqueur, plusieurs sont originaires de l’État Keystone.
Séparés de la 28e division lors de la réorganisation dramatique de l’armée pour une Seconde Guerre mondiale, le 190e groupe d’artillerie de campagne, le 190e bataillon d’artillerie de campagne et le 200e bataillon d’artillerie de campagne ont fourni le lien de la Pennsylvanie à ce moment critique de l’histoire.
Formé à partir de la 103e cavalerie de la 28e division perdue lors de la «triangularisation» de l’unité en 1941, la 190e artillerie de campagne de la garde nationale de Pennsylvanie et ses batteries subordonnées revendiquaient une lignée remontant à avant la guerre civile américaine. Avec des racines remontant aux premières compagnies de milice de Bellefonte et de Sunbury, en Pennsylvanie, le 190e revendiquait un héritage impressionnant pour une unité nouvellement formée en 1941.
Les éléments de l’unité étaient surtout connus pour leur long service entre les deux guerres en tant que 103e de cavalerie de l’État. Créée après la Première Guerre mondiale par des vétérans de retour de la 53e brigade d’artillerie de campagne, la devise de l’unité “Scatter Come Together” était un hommage à la nature étalée de l’organisation tout au long de l’année et à leur rassemblement annuel en tant qu’unité pour l’été annuel. entraînement. L’insigne et l’héraldique du 103rd Cavalry seraient réaffectés au 190th pour démontrer son histoire dans la Pennsylvania Guard.
Fédéralisé en janvier 1941, le régiment s’entraîna au Camp Shelby, Mississippi, dans le cadre de l’éphémère 73e Brigade d’artillerie de campagne aux côtés de la 166e artillerie de campagne de Pennsylvanie (prédécesseur de l’actuel 166e Régiment Regional Training Institute) et des unités de la Garde de Louisiane dont les prédécesseurs avaient affronté à la bataille de Gettysburg en 1863.
Cette unité a été expédiée en Irlande du Nord en août 1942, et c’est là que le 190e régiment a de nouveau été restructuré, formant son deuxième bataillon en 200e FAB et son quartier général en HHB, 190e groupe d’artillerie de campagne.
Les trois nouvelles unités se sont entraînées jour et nuit avec les autres commandements se préparant à l’invasion de l’Europe continentale, mais ont également accumulé de l’expérience sur le gril avec l’équipe de football de l’unité la plus performante de la ligue locale, selon des témoignages de vétérans.
Le 190th et ses canons de 155 mm s’entraîneront au Royaume-Uni jusqu’en juin 1944, où ils atterriront entre le 7 et le 8 juin. L’unité entrerait au combat près de Colleville-sur-Mer, tirant à l’appui de l’invasion alliée.
Les vétérans ont rapporté avoir été confrontés à des tirs de mortier nourris lors de leur premier jour en Normandie, et la première victime de l’unité, Pfc. Dale Birkenstock de West Milton, Pennsylvanie, a été blessé après qu’un avion allemand a été abattu dans la batterie C, 190e FAB. L’unité servait d’atout au niveau du corps et alternait entre le VI Corps, le VIII Corps et plus tard les commandements au niveau de l’armée.
Combattant dans le cadre de l’opération Cobra et tirant plus tard à l’appui de la 28e division lors du combat sanglant dans la forêt de Hurtgen, à la fin de la guerre, ils avaient remporté les honneurs de bataille en Normandie (avec pointe de flèche), dans le nord de la France, en Rhénanie, dans les Ardennes-Alsace et Central L’Europe .
Comme le 190e, le 200e débarquerait dans les jours qui suivraient la prise de pied de la tête de pont. Après avoir tiré à l’appui de la 29e division de la garde du Maryland et de la Virginie en Normandie, le 200e verrait un dur service dans les Ardennes attaché au V Corps et tirerait à l’appui des soldats assiégés de la 82e Airborne et d’autres éléments alors qu’ils brisaient le dernière offensive allemande de la guerre.
Aux côtés du 190e, le 200e a accumulé un record de bataille impressionnant, passant de corps en corps.
Après la guerre, les 190e et 200e artillerie de campagne seront réactivées dans le cadre de la Garde nationale de Pennsylvanie. Juste une décennie après leur dernière activation, la 200e serait à nouveau mobilisée pour le service fédéral, cette fois dans une Allemagne en paix dans le cadre de la mobilisation de la 28e division en Europe pendant la guerre de Corée.
Grâce à diverses réorganisations, les éléments restants de ces deux unités de vétérans continueraient à former des parties du 200th Field Artillery Battalion, du 229th Field Artillery Battalion et du 728th Maintenance Battalion.
Aujourd’hui, les seules unités restantes de la Garde nationale de Pennsylvanie qui tirent encore leur lignée des 190e et 200e sont le 728e bataillon de soutien au maintien en puissance au combat et le HHC, 107e artillerie de campagne. Les couleurs des deux unités portent la bannière “Normandie” avec Arrowhead marquant leur participation à la plus grande invasion amphibie de l’histoire de l’armée américaine.
(Note de la rédaction : le Sgt. 1re classe Aaron Heft est un ancien sergent de peloton du 1er Bataillon, 111e Régiment d’infanterie, 56e Stryker Brigade Combat Team, 28e Division d’infanterie, Pennsylvanie Army National Guard. Il est actuellement le sous-officier responsable de la Programme de développement des chefs de la Garde nationale de l’armée à Arlington, en Virginie)
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