Nouvelles Du Monde

Les supplications du secrétaire à la Défense auprès des États-Unis reconnaissent l’incapacité de l’Inde à gérer la Chine

Les supplications du secrétaire à la Défense auprès des États-Unis reconnaissent l’incapacité de l’Inde à gérer la Chine

2024-03-21 20:51:20

En 2017, les soldats indiens et chinois ont eu une confrontation de 72 jours au Bhoutan qui s’est terminée par l’annonce du désengagement des deux côtés. Tandis que les soldats indiens regagnaient leur poste en reculant de quelques centaines de mètres, les Chinois reculaient d’égale distance pour rester sur le plateau de Doklam. Des images satellite ont ensuite capturé l’infrastructure militaire – routes, tours de guet, bunkers, héliports, logements, entrepôts – construite par les Chinois dans la région après le désengagement. L’armée indienne était intervenue pour empêcher les Chinois de tracer une route vers Jampheri Ridge. La crête est stratégiquement importante car elle surplombe le corridor Siliguri, l’étroite bande de terre reliant le nord-est de l’Inde au reste du pays. Les Chinois ont construit une route longeant la rivière Amu Chu, qui longe le plateau de Doklam, en direction de la crête de Jampheri, même s’ils ne l’ont pas encore atteint. Depuis 2020, alors que Thimphu entretient des contacts constants avec Pékin, les liens de New Delhi avec ce dernier se sont effondrés. À l’heure actuelle, les réponses de l’Inde à la crise frontalière – si l’on peut même les qualifier de réponses – sont devenues de plus en plus incompréhensibles. Les déclarations indiennes donnent plutôt l’impression que la stratégie chinoise de New Delhi n’a guère de sens.

Lire aussi  Matheus Cunha réussit un tour du chapeau alors que Wolverhampton bat Chelsea

En 2021, la Chine et le Bhoutan ont signé un protocole d’accord sur une « feuille de route en trois étapes » pour accélérer leurs négociations frontalières bilatérales. En octobre dernier, ils se sont mis d’accord sur des lignes directrices pour une équipe technique conjointe chargée de délimiter et de délimiter la frontière. Le Premier ministre bhoutanais Lotay Tshering a ensuite souligné l’année dernière qu’il n’y avait pas de « réelles différences entre le Bhoutan et la Chine » et qu’une réunion supplémentaire « pendant que nous sommes au pouvoir permettra de régler la question ». Il a également déclaré aux médias : « Théoriquement, comment le Bhoutan pourrait-il ne pas entretenir de relations bilatérales avec la Chine ? La question est de savoir quand et de quelle manière.

Lotay n’est plus au pouvoir après avoir perdu les élections du début de l’année, mais son successeur, Tshering Tobgay, est resté sur la même ligne. La Chine est devenue le plus grand partenaire commercial du Bhoutan, dépassant l’Inde. Tandis que la société énergétique chinoise est impliquée dans d’importants projets hydroélectriques dans le pays, la compagnie ferroviaire chinoise explore des liaisons ferroviaires via une liaison entre deux grandes villes tibétaines, Lhassa et Gyantse. Le gouvernement Modi a récemment a proposé la construction d’une route carrossable reliant Tawang dans l’Arunachal Pradesh et Gauhati dans l’Assam via le Bhoutan, mais Thimphu n’est pas enthousiasmé par la proposition jusqu’à ce que sa frontière avec la Chine soit délimitée. Le Bhoutan ne reconnaît même pas, et encore moins s’oppose, à la construction de villages chinois aisés sur son territoire.

Lire aussi  Brouillard de Delhi : zone aéroportuaire aux prises avec une visibilité nulle, 39 trains en retard

À la fin de la crise de Doklam, le Premier ministre indien Narendra Modi a demandé un sommet informel avec le président chinois Xi Jinping pour procéder à une réinitialisation de la Chine. Deux de ces réunions ont eu lieu, l’une à Wuhan en 2018 et l’autre à Chennai en 2019. Les deux dirigeants ont convenu de fournir des orientations stratégiques à leurs armées respectives, mais sans grand effet, comme le prouveront les événements de 2020. En juin de la même année, l’Inde et la Chine ont enregistré la mort de soldats indiens dans la vallée de Galwan au Ladakh. Il s’agissait des premières pertes militaires sur la ligne de contrôle effectif depuis quarante-cinq ans.

#Les #supplications #secrétaire #Défense #auprès #des #ÉtatsUnis #reconnaissent #lincapacité #lInde #gérer #Chine
1711050983

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT