Le commencement est une fin, un adieu: à la gare de King’s Cross, à Londres, Khaled voit son ami Hossam Zowa partir pour une nouvelle vie. Ensuite, il rentre chez lui à pied à travers les rues qu’il parcourt depuis plus de trente ans. Pendant cette promenade nocturne, les souvenirs d’un long exil affluent par vagues, éclairés par ceux qu’il appelle “ses amis”. Khaled retourne en 1980. Il n’est encore qu’un adolescent lorsque, dans la maison familiale de Benghazi, résonne la voix du présentateur de la BBC Arabic News. Il lit Le Donné et le Pris, une nouvelle kafkaïenne d’un inconnu, Hossam Zowa, alors étudiant à Dublin. Peu de temps après, le présentateur, Mohammed Mustafa Ramadan, sera assassiné par les sbires de Kadhafi.
Quelques années plus tard, dans un hôpital de Londres, Khaled et son ami Mustafa commentent avec passion un recueil de cet Zowa, publié sous le même titre. Hossam Zowa restera pour eux un fantôme et un modèle jusqu’à ce qu’un hasard les réunisse et qu’ils forment ce trio dont parle le titre du roman.
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