Les promesses de perte de poids : la course au miracle

Perdez 50 livres en un mois!

Début janvier: l’industrie de la perte de poids nous promet des miracles.

Ces vendeurs du temple nous haranguent avec, à l’appui, des photos avant-après…

Pas truquées, voyons!

Pilules brûleuses de graisses, protéines en poudre, en liquide ou en barre, repas calibrés et livrés.

On vend du rêve…

Le rêve d’y arriver une fois pour toutes!

Quand, au fil des ans, on a perdu et regagné des dizaines de kilos…

S’astreignant à tous les régimes, du plus sévère au plus farfelu.

Et suivi tous les programmes d’entraînement, pris tous les abonnements aux groupes d’entraide, consulté tous les nutritionnistes, les médecins, les psychologues, les psychiatres, les hypnologues…

Que nous reste-t-il?

La chirurgie bariatrique?

Une opération au privé, coûteuse et quand même risquée. Moins, toutefois, qu’à une certaine époque où on se faisait brocher l’estomac.

Car on devient prêt à tout.

Pour ne plus sentir ces regards contrits sur nos rondeurs…

Ne plus entendre ces Barbie anorexiques se lamenter d’avoir pris 150 grammes en avalant une olive farcie.

Ras-le-bol!

Il nous restait la piqûre…

Une injection de sémaglutide, qui agit sur le taux de sucre dans le sang, réduit l’appétit, mais aussi, hélas, notre portefeuille.

Connu sous le nom d’Ozempic, ce produit existe sous diverses autres marques.

On a découvert à l’usage que cette substance prescrite comme traitement du diabète s’avérait efficace pour la perte de poids.

Que croyez-vous qu’il arriva?

Le Tout-Hollywood devint adepte du stylo piqueur et la tendance s’est propagée jusqu’à provoquer chez nous une rupture de stock.

Les patients qui souffrent du diabète enragent…

Les médecins refusent de remplir une ordonnance si on n’est pas diabétique, remettant en cause son effet sur la perte de poids.

Nous mettant en garde contre les risques pour notre santé.

Quelle joie de continuer à se régaler de céleri!

À quand l’aide médicale à maigrir?

Bonne année!