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Les plus belles victoires de Mark Cavendish sur le Tour de France et l’impact de la chaleur dans le duel entre Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar. Prévisions pour l’étape du Puy de Dôme.

Les plus belles victoires de Mark Cavendish sur le Tour de France et l’impact de la chaleur dans le duel entre Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar. Prévisions pour l’étape du Puy de Dôme.

Quelle est la plus belle de Cavendish sur le Tour ? Laurent Vergne

Difficile de choisir une fleur au milieu d’un bouquet de 34 roses, mais la plus marquante à mes yeux, parce qu’elle concrétise le sommet de sa domination, c’est sa victoire sur les Champs-Élysées en 2009. Tour de France

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IL Y A UNE HEURE

Mark Cavendish était alors absolument intouchable. Ce succès-là, le premier sur la célèbre avenue parisienne (il allait en gagner quatre de suite pour devenir le recordman, personne n’ayant gagné plus de deux fois sur les Champs) a parachevé son triomphe lors de cette édition 2009 : six victoires d’étape. Son record.

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Le Cav’ était si fort, il allait si vite que sur la ligne, il est proche de réaliser une cassure. Pas une victoire en solitaire, mais pas loin ! Une impression renforcée par la fameuse caméra travelling sur le côté, laquelle permet de mesurer pleinement la vitesse supersonique du Britannique. Si la télévision a parfois eu tendance à abuser du procédé les années suivantes (pas forcément une idée pour un sprint serré), pour cette grande première de Cavendish, c’était parfait. Christophe Gaudot

Laissez-moi planter le décor. Tour de France 2016, au bout de la longue ligne droite d’arrivée, Utah Beach et les plages du Débarquement. Les favoris ? Alexander Kristoff, André Greipel ou Peter Sagan. Mark Cavendish a lui entamé un second chapitre de sa carrière en rejoignant Dimension Data. Un sprinteur endossera le maillot jaune, c’est certain. Deux ans plus tôt, la même situation avait vu Marcel Kittel remporter la première étape pendant que Mark Cavendish avait chuté dans le final.

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Mark Cavendish – Tour de France 2016

Crédit: AFP

C’est ce souvenir qui m’a accompagné quand j’ai vu Mark Cavendish lever les bras face à moi ce 2 juillet 2016. Personne, mis à part lui peut-être, l’imaginait gagner cette étape après un Tour 2015 marqué par la domination d’André Greipel (quatre victoires) et son arrivée dans une structure plus modeste après trois saisons chez Quick Step. Dans son style caractéristique, le “Man of Man” n’était sorti de sa boîte qu’au tout dernier moment. Son flair l’avait poussé à sauter dans la roue d’un Peter Sagan qui avait misé sur un sprint long. Et là, la magie avait opéré puisque Cavendish s’était imposé avec un vélo d’avance sur Marcel Kittel, Sagan, et André Greipel. Le retour du grand Cavendish et une émotion intense.

La chaleur, arbitre du duel Vingegaard-Pogacar ? Jean Baptiste Duluc

Dans un duel qui semble, jusqu’ici, des plus indécis, chaque élément peut se révéler important et décisif. Surtout quand son impact sur l’un et l’autre est aussi opposé, comme peut l’être la chaleur avec Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard. On le sait, le Danois n’est jamais aussi fort que lorsque le soleil donne et que les températures sont élevées. À l’inverse, le Slovène est souvent injouable – enfin, encore plus que d’habitude – lorsque les conditions sont compliquées, ou qu’il pleut. La chaleur, “Pogi” aime un peu moins.

Une attaque foudroyante : Pogacar a déposé Vingegaard

Il faisait chaud au Ventoux quand Vingegaard l’avait quelque peu distancé en 2021. Pareil au Granon l’an dernier. Dans ce duel au sommet, le Danois est clairement avantagé par les conditions climatiques actuelles. Il n’est certain ni qu’elles durent ni qu’elles permettent au tenant du titre de garder sa couronne mais elles sont un avantage non négligeable pour Vingegaard. Physiquement donc, aussi mentalement, vu le passif de leurs confrontations. Voilà pourquoi je vois, aussi, le Danois de la Jumbo-Visma prendre l’avantage dimanche. Et vu qu’on annonce plus de 30° dans les Alpes….Christophe Gaudot

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Je ne contredirai pas Jean-Baptiste : Jonas Vingegaard s’est montré plus à l’aise que son rival Tadej Pogacar sous une chaleur écrasante. Je nuancerais cependant en affirmant que plus que la température, c’est la stratégie de la Jumbo-Visma qui l’avait fait plier au Granon l’année dernière. Le reste du Tour fut chaud lui aussi et Hautacam mis à part, le vainqueur des éditions 2020 et 2021 avait fait jeu égal avec son rival.

Vingegaard a mis Pogacar K.-O. dans Marie-Blanque !

Aussi, comme nous l’ont expliqué Frédéric Grappe et Jacky Maillot, tous deux membres du staff des Groupama-FDJ, un coureur peut travailler pour que son corps supporte mieux la chaleur. J’ai franchement du mal à croire qu’un Tadej Pogacar n’a pas travaillé en ce sens depuis un ou deux ans, constatant l’avantage de Vingegaard dans le domaine. La chaleur pèsera sur ce Tour de France 2023, c’est une certitude. Sur le duel pour la victoire finale ? C’est possible mais difficile selon moi de savoir de quel côté.

La montagne peut-elle accoucher d’une souris ? Laurent Vergne

Pour tout dire, ce serait une sacrée déception. Certes, l’attente est forte après 35 ans d’absence du Puy de Dôme. La grande incertitude qui entoure la pente finale, qui sera une découverte pour tous même si certains ont effectué une reconnaissance début juin, freinera peut-être quelques ardeurs. Mais pour les hommes forts de ce dimanche, il sera impossible de résister à la tentation de mettre à profit au moins les quatre derniers kilomètres, absolument monstrueux.

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Le profil de la 9e étape : 3600m de dénivelé et le Puy de Dôme en apothéose

Pour ne citer qu’eux, Vingegaard et Pogacar sont trop offensifs dans l’esprit pour rester attentistes. Ce n’est pas leur genre. Tout est donc en place pour qu’une grande bagarre se produise sur les pentes du volcan auvergnat. Après, cela ne signifie pas que l’arrivée au Puy de Dôme marquera un tournant du Tour et encore moins le juge de paix. Peut-être les meilleurs (les deux meilleurs, surtout) se neutraliseront-ils et qu’en termes d’impact sur le classement général, cette 9e étape sera plus ou moins anecdotique. Mais que cette montée soit escamotée, non. Jean Baptiste Duluc

Honnêtement, je ne vois pas comment, à moins d’avoir des attentes démesurées. Il ne faut pas s’attendre à des mouvements de loin, ni même à 10 minutes d’écart entre les cadors. L’étape se jouera dans la montée finale, ce sera une course de côté dans le Puy de Dôme, mais l’ascension auvergnate se suffit largement à elle-même. D’autant que la “construction” de la montée est idéale pour assister à une belle bagarre.

Avec 5km à 7% d’abord avant 4km de replat puis 4km à 11%, le Puy-de-Dôme est idéal pour assister à une course d’usure d’abord, pour réduire le peloton sur l’allure infernale des équipiers avant que les leaders se fassent la guerre sur ses pentes en spirales.

Les pourcentages ne sont jamais gages d’écart mais j’imagine mal les favoris ne pas s
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