07 apr 2023 om 11:39
Le syndrome post-covid est plus fréquent chez les Néerlandais issus de l’immigration, selon une étude de l’UMC d’Amsterdam. Le risque est même 50 % plus élevé pour les Néerlandais turcs que pour les Néerlandais non issus de l’immigration.
Pendant la pandémie de corona, les personnes issues de l’immigration avaient déjà plus de chances d’être infectées, mais aussi de se retrouver en soins intensifs ou de mourir.
Selon Charles Agyemang, professeur de migration et de santé, cela est en partie dû à l’inégalité des chances. Par exemple, selon lui, les personnes issues de l’immigration ont un travail moins bien rémunéré, ce qui les oblige souvent à être sur place.
Par conséquent, une personne qui tombe malade dans une telle situation est moins susceptible de rester à la maison. “Parce qu’il faut aussi du pain sur la table”, dit Agyemang.
Ceux qui attendent plus longtemps pour aller chez le médecin avec une infection corona grave ont plus de chances de se retrouver dans l’IC. Et toute personne qui a été allongée là-bas court un plus grand risque de développer un syndrome post-covid, explique le professeur.
“Les communautés de migrants ne sont pas conscientes du syndrome post-covid”
Selon Agyemang, de nombreuses personnes souffrant de problèmes de longue durée souffrent en silence, “parce que les membres de ces communautés de migrants ne sont pas conscients de l’existence de la maladie”.
Il qualifie la sensibilisation au syndrome post-covid et un meilleur accès aux soins pour ces groupes “essentiels pour remédier à ces inégalités de santé”.
Pour étudier les conséquences à long terme de la couronne pour les patients de différents horizons, l’UMC d’Amsterdam a collaboré avec les universités de Copenhague et de Stockholm. Les chercheurs ont examiné les données de près de 1 890 personnes, dont des patients hindoustani-surinamais, créole-surinamais, marocains et turcs.