(Photo : Getty Images)
RÉVISION DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto a reculé d’environ 200 points mardi matin, tirée vers le bas par les pertes des secteurs de l’industrie, des technologies de l’information et des métaux de base, tandis que les grands indices américains ont également chuté.
La Bourse de New York a ouvert en baisse mardi, de plus en plus pessimiste quant à la conjoncture, marquée par un ralentissement économique, des taux obligataires en hausse et un prix du pétrole très élevé.
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Les indices boursiers à midi
À Toronto, le S&P/TSX a perdu 189,79 points (-0,96%) pour s’établir à 19 609,81 points.
À New York, le S&P500 a baissé de 47,80 points (-1,10%) pour atteindre 4290,09 points.
Le Nasdaq a perdu 160,62 points (-1,21%) pour se situer à 13 110,26 points.
Le DOW a diminué de 286,75 points (-0,84%) pour se situer à 33 720,13 points.
Le huard a baissé de 0,0028$US (-0,3796%) pour s’établir à 0,7397$US.
Le pétrole a augmenté de 0,85$US (+0,95%) pour atteindre 90,53$US.
L’or a baissé de 15,80$US (-0,82%) pour atteindre 1920,80$US.
Le bitcoin a perdu 146,86$US (-0,56%) pour atteindre 26 159,33$US.
Contexte
“Les vendeurs sont aux commandes”, a observé Adam Sarhan de 50 Park Investments. “Depuis plusieurs semaines, chaque fois que le marché essaie de repartir à la hausse, il rencontre des obstacles.”
Pour le gestionnaire, l’humeur du marché s’assombrit à mesure que s’accumulent les facteurs susceptibles de freiner sa progression, de l’inflation persistante aux signes de ralentissement de l’économie, en passant par la hausse des taux obligataires.
Mardi, le rendement des obligations d’État américaines à 10 ans a atteint un nouveau sommet, à 4,56%, une première depuis octobre 2007.
“Le marché s’inquiète de l’impact de taux d’intérêt (de la Réserve fédérale américaine) élevés à long terme sur les emprunteurs et les consommateurs, et envisage un ralentissement de l’économie américaine”, renchérit Patrick O’Hare de Briefing.com, dans une note.
“Les ingrédients sont réunis pour un nouvel effondrement de Wall Street”, estime Adam Sarhan. “Pendant ce temps, les partisans de la hausse se demandent d’où viendra la bonne nouvelle, quel sera le prochain catalyseur.”
La place new-yorkaise est tournée vers la publication de données macroéconomiques attendues plus tard cette semaine, notamment l’indice des prix à la consommation PCE, le plus suivi par la Réserve fédérale, vendredi.
Sur la cote, Ford (FORD) a diminué (FORD, -0,29%) malgré une déclaration optimiste du constructeur, qui estime être mieux positionné que ses deux concurrents, General Motors (GM, -0,89%) et Stellantis (STLA, -0,81%) pour parvenir à un nouvel accord sur une nouvelle convention collective avec le syndicat UAW (United Auto Workers), qui est en grève depuis près de deux semaines.
Le groupe de cosmétiques Coty (COTY, -2,97%) a subi les conséquences de l’annonce lundi de l’émission de 33 millions de nouvelles actions, conjointement à sa future introduction à la Bourse de Paris. Cette double cotation (avec New York) permettra à Coty de diversifier son actionnariat. Les fonds levés grâce à cette augmentation de capital serviront à rembourser sa dette.
Le groupe de paris sportifs en ligne DraftKings (DKNG, +3,00%) a bénéficié d’une note favorable de JPMorgan, qui a identifié un potentiel de croissance et une meilleure gestion des coûts.
Le constructeur de véhicules électriques Rivien (RIVN, +3,57%) a également été soutenu par une note positive d’analystes de Baird, qui a constaté une demande soutenue pour ses modèles alors que le marché avait exprimé des doutes.
Intel (INTC) a été recherché (INTC, +0,82%) après avoir indiqué que son nouveau processeur vedette, baptisé Meteor Lake, sera également utilisé dans les ordinateurs et pas seulement dans les smartphones. Ce processeur intègre une unité de traitement neuronal (NPU), un semi-conducteur conçu pour gérer les logiciels d’intelligence artificielle.
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