On estime que 17,7 millions de décès dans le monde sont causés par des maladies cardiovasculaires, soit 31 % de la mortalité globale. Les cardiopathies coronariennes seraient responsables de 7,4 millions de ces décès, tandis que les AVC en seraient à l’origine pour environ 6,7 millions. Il est crucial de consulter en urgence dès l’apparition des premiers symptômes.
Il est fréquent qu’une maladie cardiovasculaire touchant les vaisseaux sanguins ne donne aucun symptôme. Aussi, un infarctus ou un AVC peuvent être les premiers signes sous-jacents d’une maladie cardiaque. Les principaux facteurs de risque seraient une mauvaise alimentation, un manque d’activité physique, le tabagisme et l’abus d’alcool. Il est essentiel de noter que certains facteurs de risque peuvent aggraver ces probabilités, tels que l’hypertension, l’hyperglycémie, l’hyperlipidémie, le surpoids et l’obésité.
Les symptômes d’un infarctus peuvent inclure une douleur ou une pression dans la poitrine, des douleurs ou des gênes dans les bras, l’épaule gauche, les coudes, la mâchoire ou le dos. La respiration peut également être difficile, et des vertiges, des vomissements, une sensation de malaise, des sueurs froides ou une pâleur peuvent survenir. Pour les femmes, il est probable qu’elles ressentent des difficultés respiratoires ou des nausées, une douleur à la mâchoire ou au dos.
Le symptôme le plus courant d’un AVC serait une sensation de faiblesse soudaine dans la face, le bras ou la jambe, souvent d’un seul côté du corps. Un AVC peut également provoquer une engourdissement dans la face, le bras ou les jambes, une confusion, des difficultés à parler ou à comprendre une conversation, des problèmes de vision, difficultés à marcher, étourdissements, perte d’équilibre ou de coordination, céphalées sévères, syncope ou perte de conscience. Toute personne présentant ces symptômes doit consulter immédiatement un médecin.
Il est possible de prévenir la plupart des maladies cardiovasculaires en s’attaquant aux facteurs de risque comportementaux tels que le tabagisme, la mauvaise alimentation, l’obésité, la sédentarité et l’abus d’alcool. Cesser de fumer, réduire l’apport en sel dans l’alimentation, consommer des légumes et des fruits, pratiquer une activité physique régulière et éviter l’abus d’alcool permettent de réduire le risque de maladies cardiovasculaires. Le traitement du diabète, de l’hypertension et de l’hyperlipidémie peut également s’avérer nécessaire pour diminuer ce risque.
Il est important de noter que les informations fournies ici ne remplacent en aucun cas l’avis d’un professionnel de santé. Press Santé s’efforce de diffuser des connaissances médicales de manière accessible à tous.
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