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Les infections sexuellement transmissibles sont contractées de plus en plus tôt

Les infections sexuellement transmissibles sont contractées de plus en plus tôt

2023-12-01 17:19:04

Les infections sexuellement transmissibles (IST), comme le VIH, sont diagnostiquées à un âge précoce, sans distinction de sexe biologique à la naissance ni d’orientation sexuelle. Un rapport présenté lors du congrès de GESIDA montre que le VIH, la syphilis et N. gonorrhoeae ont été diagnostiqués principalement chez les adolescents de sexe masculin (dans 81 %, 67 % et 72 % des cas), tandis que les infections à herpès simplex (HSV) et à C. trachomatis sont survenues plus fréquemment chez les femmes (77 % et 68 % des cas). % de cas).

L’infection par VIH a été diagnostiquée plus fréquemment chez les adolescents homosexuels (57,6% des cas), tandis que la chlamydiase et l’infection à HSV chez les hétérosexuels (58% et 75% des cas).

Este estudio multicéntrico realizado en nueve hospitales de cinco comunidades autónomas, que incluye episodios atendidos tanto en hospitales como en atención primaria, sobre una muestra de 529 casos diagnosticados entre 2018 y 2022, establece el perfil de los nuevos diagnósticos de infección de transmisión sexual en adolescentes En Espagne.

Un profil qui confirme que les IST sont diagnostiquées à un âge précoce, quels que soient le sexe biologique à la naissance et l’orientation sexuelle.

Plus précisément, en termes d’âge, sur les 529 épisodes analysés, 20 (près de 4 %) sont ceux de moins de 15 ans (débutants adolescents) ; 176 (plus de 33 %) étaient des adolescents moyens, âgés de 15 à 17 ans ; et 333 (près de 63 %) étaient des adolescents tardifs (entre 18 et 19 ans).

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Par rapport au sexe à la naissance, près de 53 % des cas correspondent à des hommes. Concernant l’orientation sexuelle, 40 % des IST ont été diagnostiquées chez les adolescents hétérosexuels, 20 % chez les adolescents gays et lesbiennes et 3 % chez les adolescents bisexuels (orientation non rapportée dans 30 % des cas).

L’étude inclut des cas de nouveaux diagnostics des IST suivantes : VIH ou épisode de syphilis pendant toute la période référée, et infection par C. trachomatis, N. gonorrhoeae, M. genitalium ou virus de l’herpès simplex (HSV) au cours des 15 premiers jours de chaque trimestre, pendant ces cinq années.

L’enquête a montré 17% des cas dans lesquels il y avait au moins une co-infection. Le VIH, la syphilis et N. gonorrhoeae étaient associés surtout aux adolescents de sexe masculin (dans 81 %, 67 % et 72 % des cas), tandis que le virus de l’herpès simplex (HSV), M. genitalium et C. trachomatis étaient plus fréquemment associés aux adolescentes (dans 77 %, 86 % et 68 % des cas). cas). Le VIH a été diagnostiqué plus fréquemment chez les adolescents homosexuels (57,6 % des cas), tandis que C. trachomatis et le HSV chez les hétérosexuels (58 % et 75 % des cas).

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Dans l’étude, les IST ont été diagnostiquées à différents niveaux de soins de santé : soins primaires, soins hospitaliers et centre de référence IST (respectivement 44 %, 43 % et 10 %). La majorité des diagnostics au niveau hospitalier sont survenus dans les services d’urgence. Chez 10 % des adolescents diagnostiqués avec une IST, une évaluation médicale préalable a été confirmée pour des symptômes compatibles avec ces infections.

Plus de formation

Dans leurs conclusions, les auteurs de la recherche soulignent qu’il est nécessaire de renforcer la formation du personnel de santé à la prise en charge des adolescents suspectés d’IST. Cette étude, sur un échantillon total de 492 cas, révèle des opportunités d’amélioration dans l’information, la prise en charge et le traitement des adolescents atteints d’IST, et prévient que le dépistage des autres IST, pour exclure les co-infections, est réalisé en minorité.

Ainsi, plus précisément, l’étude montre que dans 12,8 % des diagnostics d’IST, aucun traitement n’a été enregistré, alors que cela s’est produit dans 21 % des cas de syphilis. De même, il y a eu 27% des épisodes dans lesquels le traitement reçu était inadéquat (aucun traitement n’a été reçu ou il était incorrect), la syphilis étant l’IST qui représente le plus grand nombre de cas (37% des cas). Dans l’ensemble, le traitement était inadéquat dans 1/4 des épisodes d’IST ; 1/3 en cas de diagnostic de syphilis et 1/5 si C. trachomatis ou N. gonorrhoeae a été diagnostiqué.

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Ces résultats mettent en évidence la nécessité d’améliorer la formation des professionnels au dépistage et au traitement des IST chez les adolescents.

Plus d’informations

Parmi les facteurs pouvant expliquer cette situation, outre un dépistage insuffisant par rapport à ce qui est recommandé, un autre facteur important derrière cette forte incidence d’IST chez les adolescents et les jeunes adultes est celui qui est lié aux problèmes de confidentialité des adolescents avec le personnel de santé, qui c’est-à-dire la perception que leur vie privée ne sera pas respectée.

De même, des facteurs biologiques rendent les adolescentes plus sensibles à certaines IST, comme la chlamydia. Les problèmes d’accès au système de santé sont également préjudiciables : nécessité de prendre rendez-vous, de disposer d’une carte santé, horaires non adaptés à la vie d’un adolescent, paiement des médicaments… tout cela est difficile sans partager le diagnostic avec leurs parents/tuteurs.

Enfin, les rapports sexuels des jeunes et des adolescents ont changé sans qu’il y ait eu d’adaptation à ces nouveaux usages : partenaires sexuels multiples, initiation plus précoce, accès au porno dès le plus jeune âge…



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