Les chauffeurs de taxi travaillant à l’aéroport de Bruxelles ont fait une pause dans leur travail vendredi vers 15 heures, pendant deux heures et demie. Ils protestent contre le projet du gouvernement flamand de leur imposer un examen de langue néerlandaise (niveau B1) à partir du 1er juillet 2024. Selon eux, cette situation pourrait entraîner une perte d’emploi pour 75% des chauffeurs en raison d’une maîtrise insuffisante du néerlandais. Ils demandent des concessions pour les chauffeurs qui travaillent dans le secteur depuis des années.
Selon Pierre Steenberghen du Groupement national des entreprises de voitures de taxis et de location avec chauffeur (GTL), le niveau requis est trop élevé et une majorité des chauffeurs risquent de ne pas réussir le test. Il souligne que l’exigence linguistique ne s’applique pas, par exemple, aux chauffeurs de la société de transport De Lijn, ni aux chauffeurs Uber qui desservent l’aéroport depuis Bruxelles.
Les chauffeurs de taxi du reste de la Flandre, comme Anvers, Gand ou Bruges, doivent également passer un examen de langue et risquent d’avoir des problèmes, craint Steenberghen. Selon lui, une connaissance de base du néerlandais devrait suffire. “À l’aéroport, 90% des clients des taxis sont anglophones. Les chauffeurs n’ont même pas la possibilité de pratiquer leur néerlandais“, conclut-il.
#Grèvedes #chauffeurs #taxi #Zaventem #niveau #néerlandais #requis #est #trop #élevé
publish_date]
