425 bombes climatiques ont été localisées partout dans le monde, avec un potentiel d’émission conjoint de 1180 GtCO2. En 2022, une étude menée par des chercheurs de l’université de Leeds au Royaume Uni, de l’University of British Columbia au Canada, de la Syracuse University aux USA, et l’ONG Laissez-le dans le sol (LINGO) basée en Allemagne a révélé l’existence de ce que l’on appelle “bombes à carbones” ou “bombes climatiques”. Cette information a refait surface grâce à l’initiative de deux ONG françaises Des données pour de bon et Eclaircies, consistant au lancement d’une nouvelle plateforme totalement open source “Bombes de carbone” le 31 octobre dernier, qui offre toutes les informations nécessaires pour la démocratisation de ce sujet.
Le concept de “bombe à carbone” ou “bombe climatique” met en lumière les projets qui ont un impact significatif sur le climat en raison de leurs émissions massives de gaz à effet de serre. Ces bombes sont réparties dans 48 pays du monde, la Chine, la Russie et les USA occupant les premières positions avec plus de la moitié des projets. Elles représentent une menace majeure pour le climat et ont un potentiel d’émissions combinées de 1180 GtCO2, soit presque cinq fois plus que le scénario de 1,5°C.
En plus de menacer le climat, ces bombes représentent également un danger pour la santé des populations locales et pour la biodiversité. Il est urgent de mettre fin à l’exploitation des énergies fossiles à l’échelle internationale.
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