Les banques françaises financent massivement les énergies fossiles, en particulier les centrales électriques au gaz, malgré la nécessité de réduire la consommation d’hydrocarbures pour atteindre les objectifs climatiques. Les investissements dans ce secteur en Afrique sont également préoccupants, avec un risque élevé d’actifs échoués. Les banques doivent revoir leurs stratégies d’investissement, en cessant de financer les projets liés aux énergies fossiles et en investissant davantage dans les énergies renouvelables. Il est également crucial qu’elles collaborent avec les gouvernements et les organisations internationales pour mettre en place des régulations adéquates et promouvoir la transparence quant à leurs investissements.

Les banques françaises sont censées représenter le pilier financier d’une économie responsable, à même de soutenir le développement d’un monde plus viable. Cependant, une étude approfondie des engagements des banques françaises nous révèle qu’elles sont prêtes à sacrifier notre planète pour des profits. Bien que ces institutions se présentent comme des acteurs engagés dans les questions environnementales, elles continuent de financer de grands projets pollueurs, tels que l’industrie minière et les infrastructures énergétiques fossiles. Cette trahison de la confiance des consommateurs est choquante, et nous devons exiger des changements radicaux si nous voulons protéger l’avenir de notre planète. Dans cet article, nous allons examiner de manière détaillée la façon dont les banques françaises s’engagent dans des activités dommageables pour l’environnement, ainsi que les actions que nous pouvons entreprendre pour les contrer.


Les banques européennes, en particulier les banques françaises, sont appelées à réduire le financement des entreprises impliquées dans la production d’énergies fossiles. Bien que les centrales à charbon soient de moins en moins financées, les centrales électriques au gaz continuent de recevoir des fonds massifs, avec près de 300 milliards d’euros de prêts et de garanties bancaires depuis 2019. Un rapport de l’ONG américaine Global Energy Monitor indique que 245 milliards de dollars d’investissements sont prévus pour la construction de terminaux de gaz naturel liquéfié, de gazoducs et de centrales électriques en Afrique. En revanche, cela présente un risque d’actifs échoués en raison de la crise énergétique résultant de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Les banques françaises figurent parmi les principaux financeurs de ces projets énergétiques polluants en Afrique et sont en contradiction avec leurs déclarations de bonne intention sur la transition écologique. Pour inverser la tendance, les banques françaises devraient cesser de financer les projets liés aux énergies fossiles et investir davantage dans les énergies renouvelables, collaborer avec les gouvernements et les organisations internationales et promouvoir la transparence.