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L’entraîneur du CCA a agressé 13 étudiants pendant plus de 2 ans dans un laboratoire d’école, un chalet

L’entraîneur du CCA a agressé 13 étudiants pendant plus de 2 ans dans un laboratoire d’école, un chalet

SINGAPOUR : Un éducateur allié qui était également l’entraîneur d’une activité parascolaire (CCA) dans une école secondaire a agressé un total de 13 élèves pendant plus de deux ans.

L’homme de 39 ans, qui ne peut être nommé en raison d’ordonnances de bâillon imposées par le tribunal, a plaidé coupable jeudi 27 octobre à six chefs d’accusation.

Ils comprennent de multiples accusations d’agression, de proxénétisme d’un acte indécent par un jeune et d’utilisation d’un comportement insultant provoquant inquiétude et détresse. 23 autres accusations seront prises en compte lors de la détermination de la peine.

Le tribunal a appris que l’agresseur était un éducateur allié depuis 2008, dans une école non nommée dans les documents judiciaires.

Il a enseigné l’anglais et la littérature et a été l’entraîneur d’un CCA qui n’était pas non plus identifié dans les documents judiciaires.

Entre fin 2015 et 2018, l’homme a molesté 13 étudiants membres du CCA dans un laboratoire. Les stores du laboratoire étaient toujours fermés sur ses instructions, et il rappelait aux étudiants que “tout ce qui se passe dans le … laboratoire reste dans le … laboratoire”.

L’homme a également agressé des étudiants lors de chalets de nuit organisés pour les membres du CCA. Il était le seul entraîneur ou enseignant qui passait la nuit avec les élèves.

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GARÇON MOLESTÉ AU CHALET

À la fin de 2015, un garçon de 13 ans s’est rendu au chalet annuel du CCA à l’invitation du délinquant.

Le deuxième soir du chalet, alors que d’autres jouaient aux cartes, le garçon s’est endormi sur le canapé du salon.

Il s’est réveillé plus tard parce qu’il a senti quelqu’un l’agresser et s’est rendu compte qu’il était allongé sur un lit. Il ne se rappelait pas comment il s’était retrouvé là.

L’agresseur était plaqué contre son dos. Effrayé, le garçon ne savait pas comment réagir et faisait semblant de dormir. Il a attendu environ une demi-heure que le délinquant s’endorme avant de sentir qu’il pouvait partir en toute sécurité.

Entre juin 2016 et décembre 2017, l’agresseur a demandé à ce même garçon un bisou sur les lèvres dans le laboratoire de l’école.

Le garçon était réticent mais s’est senti obligé d’obéir, alors il a embrassé les lèvres de l’homme. Il se sentait dégoûté et extrêmement mal à l’aise, mais a gardé le silence sur les deux incidents.

Il se sentait impuissant et ne savait pas à qui s’adresser pour obtenir de l’aide. Il ne s’est pas confié à ses amis ou à sa famille car il ne savait pas comment expliquer la situation et ne savait pas comment ils réagiraient, a déclaré le procureur.

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Il a appelé la ligne d’assistance téléphonique du Sexual Assault Care Center de l’Association des femmes pour l’action et la recherche (AWARE) en décembre 2017, car il se sentait extrêmement stressé par les incidents.

Il leur a dit qu’il avait été agressé par son entraîneur CCA depuis le secondaire 1, mais il n’a pas répondu aux appels et aux messages de suivi parce qu’il avait peur.

CONVERSATIONS OBSCULAIRES DE L’HOMME

Entre mars 2017 et décembre 2017, un garçon de 14 ans s’est rendu au laboratoire pour discuter de questions relatives à l’ACC avec l’accusé.

Au cours de la conversation, l’accusé a dit que la jambe du garçon était poilue et a demandé si elle était également poilue ailleurs. Le garçon ne répondit pas.

L’homme a alors fait un commentaire obscène et a proposé de montrer au garçon ses propres cheveux. Le garçon l’a rejeté, mais l’homme a arraché un cheveu et l’a tenu près du visage du garçon.

Le garçon s’est senti choqué, insulté et dégoûté, a appris le tribunal.

L’homme a également agressé un garçon de 13 ans en octobre 2018 alors qu’ils étaient au laboratoire. Il a posé au garçon une question obscène tout en l’agressant, choquant le garçon qui a demandé à aller aux toilettes.

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Le garçon n’a pas osé affronter l’agresseur ou lui parler de son inconfort car il avait peur de l’homme.

Après cela, le garçon est allé moins souvent au laboratoire car il avait peur d’être agressé à nouveau. Il n’irait là-bas que s’il y avait beaucoup d’autres étudiants dans les parages.

Au milieu de 2018, le délinquant a utilisé un extracteur de points noirs en métal pour extraire un point noir du nez d’un garçon de 15 ans alors qu’il était au laboratoire.

Après cela, il a demandé au garçon de s’asseoir sur ses genoux. Pensant que l’homme voulait extraire plus de points noirs, le garçon s’exécuta.

Cependant, l’homme tourna sa chaise pour qu’ils soient tournés vers le reste des étudiants dans le laboratoire. Il a ensuite parlé au garçon tout en l’agressant.

L’affaire a été révélée en octobre 2018, lorsqu’un des membres du CCA a dit à sa mère qu’il avait vu l’entraîneur toucher et embrasser certains de ses camarades du CCA.

Jeudi, le juge a déclaré qu’il avait l’intention de faire examiner le délinquant à l’Institut de santé mentale.

Son affaire a été ajournée et il reviendra devant le tribunal en novembre.

L’AIIC a communiqué avec le ministère de l’Éducation pour obtenir de plus amples renseignements.

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